COBRAKILL
Serpent's kiss [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 47.38
Style : Heavy Rock
  Infos :
  Contact label : https://www.frontiers.it/index.php
  Contact groupe : https://www.facebook.com/cobrakillrocks http://www.cobrakillrocks.com/cobrakillrocks-com/home/
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 mai 2024 , réalisée par Stef
   
Tout ce qu’on aimait dans les années 80-90 du hard rock est réuni dans ce nouvel album du combo allemand COBRAKILL. Le look tout d’abord : les coupes de cheveux, le cuir et les chaînes, l’attitude sur les photos rappellent immanquablement MÖTLEY CRÜE, RATT, TWISTED SISTER…

Comme le dit l’adage, il ne suffit pas de peindre des rayures sur un âne pour en faire un zèbre. À l’écoute des 12 titres composant cet album, on comprend tout de suite qu’on n’est pas dans une parodie du passé. Dès le premier morceau, « Above the Law », la messe est dite. COBRAKILL respecte tous les codes du heavy glam rock et sait les restituer avec talent et énergie. On sent que les gars ont été biberonnés aux riffs gras de leurs glorieux ancêtres.

Les guitares sont comme des tronçonneuses. Ça hurle, cisaille, monte dans les tours et coupe tout sur son passage. Un vrai régal. Les soli ne sont pas en reste, il y a beaucoup de talent dans ce groupe.

« Concrete Jungle » et son côté hard FM, ou la power ballade « Seventeen », montrent une autre facette de COBRAKILL, où le serpent ondule avec aisance dans des tempos plus lents, moins agressifs, et qui font la part belle aux solos de guitare.

Mais le Snake est toujours prêt à mordre. Le monstrueux « Monstrous » voit le cobra se relever, certainement porté par le charme d’une basse incroyable, des riffs acérés et la voix de NICK ADAMS.

L’attaque foudroyante du cobra arrive sur le fabuleux « Same Old Nasty Rock ‘n Roll ». La morsure est douce et le venin un nectar, tant ce titre, enjoué et entraînant, donne la pêche et une envie de sauter partout. On croit parfois entendre Sebastian Bach.

Les titres s’enchaînent sans temps mort, avec toujours la même énergie communicative. Un vrai régal.

Une mention spéciale pour la très belle reprise de « Silent Running » de Mike Rutherford.

Un album mature qui ravira tous les aficionados de l’âge d’or du heavy rock, tendance peroxydée.








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