TRIGGER KING The Giant Rooster [ 2024 ] |
||||
MCD-EP Durée : 23:30 Style : Rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 04 juin 2024 , réalisée par Alex.V | ||||
Formé en 2021 et originaire de Mulhouse, c’est en cette année 2024 que Trigger King a choisi de publier son premier EP, enregistré au White Bat Recorders : « The Giant Rooster ». Loin de n’avoir simplement laissé couler trop de temps pour présenter ce disque, le groupe a au contraire construit son projet de manière fort réfléchie, se jouant ainsi des déboires de la précipitation. Et c’est plutôt réussi : deux singles très bien accueillis mais surtout déjà des concerts, dans le Grand Est évidemment, mais également à Paris, Lyon, et en ouverture de pointures telles que Nashville Pussy ou les Français de KO KO MO et de Last Train, entre autres. C’est donc à point nommé que le « roi de la gâchette » dégaine ce « The Giant Rooster » ! Le disque s’ouvre à toute allure sur la survitaminée « Take Me By Surprise », premier single publié par le groupe, du rock pur et dur dans la veine américaine des années 90. C’est rapide et percutant, sans fioritures inutiles. De bons riffs, une composition soignée dans laquelle chaque instrument, sans prendre le pas sur l’ensemble, s’en tient au contraire à le servir. Ajoutez une guitare qui s’envole en solo, que l’on voit certes arriver, mais qui complète finalement la recette gagnante ; rien de moins que ce que l’on attend d’une bonne chanson de rock, sans oublier un refrain catchy qui annonce la couleur des ambitions du groupe, mains sur le volant et regard fixé sur son objectif : « It’s time for me to shine ! » « Season In The Sun », l’autre single du disque, vient tempérer le rythme en jouant davantage sur la sensibilité et l’émotion que son fougueux prédécesseur, pour presque bercer l’auditeur pendant son introduction guitares/voix, avant de le saisir avec un refrain plus langoureux, tout en profondeur. Les guitares, loin de se voir limitées par un tempo plus lent, y trouvent au contraire une autre manière d’être exprimées, dans un registre plus blues et avec une certaine délicatesse. C’est cette direction que tend à prendre le reste de l’EP, avec un « Butterflies » qui pourrait être une synthèse des deux titres précédents et qui fait toujours la part belle aux guitares qui se déchaînent pendant leur solo et jusqu’à la fin du morceau. « Reaching For The Moon » est une jolie balade guitares/voix acoustique, un petit moment de douceur avant l’ambitieuse « Riding High » et ses presque huit minutes qui viennent conclure le disque. « The Giant Rooster » est une belle réussite et Trigger King, fort de toute la fougue et de la créativité de ses membres, se place avec ce premier effort en espoir très prometteur de la scène rock française. Le bolide est lancé et il ne fait aucun doute que le groupe a de la marge sous la pédale ; surveillez vos arrières, Trigger King est en ville et n’a pas fini de faire parler de lui ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|