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MR BIG Ten [ 2024 ] |
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CD AlbumDurée : 47.00 Style : Hard-Rock |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 14 novembre 2024 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Ten est le bien nommé dixième album du supergroupe Mr Big toujours constitué – est-il besoin de les présenter ? - de Billy Sheehan (basse), Paul Gilbert (guitares) et Eric Martin (chant). Le regretté batteur originel Pat Torpey ayant succombé en 2018 à la maladie de Parkinson, il avait été remplacé par Matt Starr sur les tournées et c’est Nick D’Virgilio (Spock’s beard, Big big Train, Tears for fears...) qui se trouve derrière les fûts de ce nouvel album. Ici, point de démonstration technique ni de vocalise à n’en plus finir, les musiciens sus-cités n’ont vraiment plus rien à prouver et continuent à proposer avec classe et talent le style qui a fait leur succès dès 1989 – appelé pour un temps le Big Rock (avec Extreme, David Lee Roth, Tesla, Van Halen période Sammy Hagar…). Le premier titre « Good luck trying » est le plus déroutant avec ses cassures rythmiques incessantes, entre break rapide à la Hendrix et passages bluesy sur les refrains, déroutant mais jouissif. « I am you » et « Right outta here » se font alors plus classiques en comparaison et renouent avec le Mr Big que l’on connait et que l’on aime toujours, du hard-rock soft et énergique joué bien au fond du temps. On peut également bouger son popotin avec le shuffle « Sunday morning kinda girl » dansant à souhait, puis enlacer son amoureuse ou amoureux pour un slow langoureux sur « Who we are », nous rappelant soudain nos premiers émois de teenagers. Puis “As good as it gets” nous prend par surprise et nous emmène dans le bush pour danser sur des rythmes world comme Johnny Clegg savait s’y bien le faire. Etonnant titre, mais qui passe bien. S’ensuit un bon rock’n’roll « What were you thinking », bien vintage et interprété à la manière des pionniers du style, Sammy Davis Jr en tête. Le low tempo “Courageous” rappelle inévitablement le début des années 90, nostalgie quand tu nous tiens, et « Up on you » nous balance un bon morceau de Rock US, flamboyant et classieux, comme un bon vieux Def Leppard des débuts (oui je sais, Def Lep sont britanniques mais pour moi ils ont depuis toujours sonné comme un groupe américain). Une dernière ballade « The frame » un peu moins réussie que « Who we are » qui enchaîne sur un « 8 days on the road », lent et groovy, qui prend son temps pour finir l’album en beauté, nous assénant d’une belle partie de basse couplée d’un chorus de guitare brillant de feeling et d’expérience. Je n’ai pas parlé de Nick qui, sous un jeu à l’apparence tranquille voire flegmatique, assure avec propreté et finesse la rythmique et la constance des onze morceaux ici présents. Ten se révèle sans surprise du Mr Big, sans la fougue des trois premiers albums qui avaient enchanté le monde entier et créé une belle surprise à l’époque, néanmoins cette galette reste bougrement efficace. Les californiens nous balancent toujours de la bonne musique, avec toujours un grand sens du groove et de la mélodie, même si les guitares de Paul Gilbert ne sont plus aussi groovy qu’à ses débuts, désirant peut-être simplifier don propos, on sent également Eric Martin peiner parfois sur certaines aigus (ah le poids des ans… terrible pour un si bon chanteur…) mais sans pour autant assombrir le tableau. Un album joyeux, positif qui fait un bien fou ! On en redemande ! Hélas j’ai cru comprendre que cet opus serait certainement le dernier pour le groupe, les musiciens considérant ce dixième disque comme un hommage à leur pote de toujours Pat Torpey. L’avenir nous le dira. Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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