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IXION Evolution [ 2024 ] |
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![]() Durée : 64.27 Style : Doom atmosphérique |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe :
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Interview : | ||||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
Chronique : 09 décembre 2024 , réalisée par AVALON | ||||
Fondé en 2004 avec un « premier essai » en 2007, les français d’IXION sortent leur (véritable) cinquième album, qui a suivi un process assez particulier : Ep EXTINCTION sorti en avril, puis Ep RESTRICTION sorti en juin, puis Ep REGENERATION sorti en octobre, et cet album donc qui réuni les trois parties et donc trois identités musicales avec en toile de fond une réflexion sur l’interaction "hommes/machines" (pour faire court). Le duo sort cet album « concept » en format digipack, et dans un style que l’on peut qualifier de "doom mélodique". Passée la bonne impression de la pochette et du support, la seconde bonne impression vient de la production vraiment à la hauteur. Tout y est parfaitement calibré et soigné, un vrai travail d’orfèvre. Bien souvent, les groupes de doom proposent 4 ou 5 titres de 20 minutes chacun, minutes qui paraissent parfois interminables. Ici nous avons 16 titres de 3 à 5 minutes, ce qui parait déjà plus accessible et surement moins ennuyeux. Donc première partie avec EXTINCTION, et des titres à la fois lourds et lents, mais paradoxalement très planants et éthérés. C’est un paradoxe que IXION maitrise fort bien. Le chant masculin est partagé entre « growl / death », avec un chant clair : tout cela s’entremêle avec subtilité, le tout en anglais. Vous trouverez également des notes de piano entrecoupées de (larges) touches de synthé (style « Vangelis/bladerunner »). Le titre « Advent » est pour moi l’un de mes préférés, avec cette atmosphère si particulière, un voyage dans l’au-delà, dans un monde onirique ou futuriste. Chaque titre apporte sa pierre à l’édifice, avec toujours ce fil conducteur. Et que dire du bouquet final « In Search of the Absolute », pépite de douceur très mélodique (pour ne pas dire mélancolique) et qui clôture le tout avec maestria. Que reprocher à un tel opus ? Peut-être de ne pas avoir démarqué musicalement encore plus les 3 parties ? De mettre plus de chœurs, de violoncelle, de voix d'androides ... ? Bon, là, c’est franchement chipoter ! Car ne vous y trompez pas si vous aimez le doom et surtout ce côté atmosphérique qui englobe le tout : c’est un magnifique travail de composition, de créativité et de production. Pour moi il rentre directement dans le top des meilleurs albums de l’année dans sa catégorie. Et vous ? |
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