HÄXKAPEL
Om jordens blod och urgravens grepp [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 40.23
Style : Black metal mélodique
  Infos :
  Contact label : https://www.nordvis.com/
  Contact groupe : https://www.instagram.com/haxkapell/ https://haxkapell.bandcamp.com/album/om-jordens-blod-och-urgravens-grepp
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 janvier 2025 , réalisée par AVALON
   
Le hasard fait que j’ai chroniqué le nouvel album de SAOR, où un maître d’œuvre avait trouvé l’inspiration pour réaliser un superbe album, et voilà que, de nouveau, un seul chef d’orchestre, Monsieur Oraklet, a donné vie au deuxième opus d’Häxkapel, « Om Jordens Blod och Urgravens Grepp » (littéralement « À propos du sang de la terre et de l'emprise de la tombe »).

Contrairement à Saor, qui évolue dans une veine plus "progressive" et viking, Häxkapel plonge dans un black metal plus sombre, beaucoup moins folk. Les titres sont denses, parfois (très) rapides, avec une voix possédée. Cependant, le chanteur multi-instrumentiste ne travaille pas seul : il s’est entouré de guests pour la batterie et le violon, qui fait parfois une apparition mélancolique. Du violon sur une batterie qui blaste, ce n’est pas courant, et c’est une touche qui intrigue.

Cet album de black metal est franchement une réussite. Il est abouti, avec des mélodies subtiles et une puissance de frappe imparable. Mais ce qui m’a vraiment envouté, c’est ce côté ténébreux et obscur, comme si l’ensemble surgissait tout droit des flammes. Attention, nous ne sommes pas dans du "true/raw" : ici, tout est travaillé et bien produit.

Cela dit, pour me contredire légèrement, il n’y a pas "que" du black. L’album propose également une petite balade, « Hem », qui vient interrompre l’opus dans son élan fougueux. Pour moi, cette balade est dispensable, car elle n’apporte pas de réelle valeur ajoutée.

Puis vient le déroutant « Vindar från förr », bien plus calme et folk, avec un rythme mid-tempo et un chant masculin clair, qui bascule ensuite vers du black. Ce morceau est renforcé par ce violon qui insiste sur le côté mélancolique. C’est sans doute le titre le plus varié de l’album, mais il donne l’impression de partir dans tous les sens. Pour ma part, ce n’est pas là où Häxkapel excelle. Le groupe se révèle bien meilleur dans un black plus rude et sombre, comme en témoigne le dernier titre, « Den Sanna Modern Talar », une pépite de 11 minutes et 30 secondes qui colle parfaitement à leur style.

Au final, je retiens 4 titres superbes, une balade dispensable et un morceau progressif un peu « fourre-tout ». Cela reste néanmoins très engageant pour la suite. Häxkapel dispose d’une belle marge de progression, à condition de rester dans une veine black mélodique.

Une belle découverte à vraiment explorer !








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