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SAOR Amidst the Ruins [ 2025 ] |
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![]() Durée : 58.55 Style : Black folk metal |
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Infos : | ||||
Contact label :
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Contact groupe :
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Interview : | ||||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
Chronique : 05 janvier 2025 , réalisée par AVALON | ||||
Le barde Sir Andy Marshall nous vient d’Écosse, une terre fertile pour la musique black/folk/viking/celtique (et j’en passe). Avec son groupe SAOR (dont il est le seul maître à bord, bien qu’accompagné de « guests »), il sort en 2013 son premier album « Roots ». Et je dois l’avouer, je suis sa progression depuis donc 10 ans. Aujourd’hui, parlons de son tout nouvel et sixième album, « Amidst the Ruins », qui sortira en février 2025 chez Season of Mist (un label qui, comme souvent, a le flair pour signer de bons groupes). Certaines personnes possèdent tout dès la naissance : l’inspiration et le talent. Andy a sûrement eu une bonne fée qui s’est penchée au-dessus de son berceau en peau de chèvre, quelque part au milieu des bois et des ruisseaux. Cet album propose « seulement » 5 titres, mais chacun dure environ 12 minutes, pour un total de presque 59 minutes ! Autant dire que nous avons affaire à une sorte d’ode à écouter d’une seule traite. Si la base reste « black », il serait réducteur de limiter cet album à ce seul genre. SAOR s’éloigne du raw/true black metal grâce à des influences celtiques et folk omniprésentes. Ces éléments se traduisent par l’utilisation d’instruments tels que le violoncelle, le violon et diverses flûtes, sans oublier quelques passages en guitare acoustique. Un exemple parfait est « The Sylvan Embrace », le morceau le plus calme et atmosphérique de l’album, où l’on ne trouve plus trace de metal, mais une balade mélancolique à la beauté envoûtante. C’est un véritable travail d’orfèvre que d’assembler et de mélanger tous ces éléments avec autant de soin. Les tempos varient également, entre passages lourds, légers et plus rapides. Le chant masculin, majoritairement black, se diversifie aussi. Dans « Echoes of the Ancient Land », un duo avec une voix féminine sublime apporte une dimension aérienne et élégante. Cette voix féminine réapparaît sur d’autres morceaux, allégeant et enrichissant merveilleusement bien l’ensemble. Au final, cet opus conceptuel est un incontournable pour tout viking digne de ce nom. À glisser absolument dans votre drakkar ! On ne se lasse pas de l’écouter et de le réécouter, et c’est là que réside une de ses originalités : au lieu de livrer 20 titres presque identiques, Andy choisit d’en proposer 5, hyper construits et captivants. Une petite perle que je vous conseille vivement (ainsi, bien sûr, que tous les albums précédents) ! |
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