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HOUSE OF LORDS Full tilt overdrive [ 2024 ] |
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![]() Durée : 58.00 Style : Hard-Rock mélodique |
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Infos : | ||||
Contact label :
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Contact groupe :
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Interview : | ||||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
Chronique : 16 janvier 2025 , réalisée par IvanJack25 | ||||
La bande à James Christian m’avait laissé sur ma fin lors de la sortie de Saints and Sinners il y a deux ans et des poussières, j’avais été déçu et inquiet quand à l’avenir du groupe, les ricains nous ayant habitué à tant de classe depuis toutes ces décennies. J’avais alors trouvé cet album sans relief et la voix de James vieillissante. Mais en découvrant le premier titre « Crowded Room » de ce nouveau méfait, mon intérêt revient soudain et je prie pour que tout l’album soit de cette trempe. La suite continue dans la bonne voie avec « Bad Karma », dont j’adore le riff de guitare, on dirait un bon vieux titre d’Accept ! « Cry of the wicked » ne dépareille pas et j’entends avec une certaine nostalgie des sonorités Def Leppardiennes surtout dans les chœurs du pont et du refrain. Je tape du pied et secoue la tête, ce qui est toujours de bon aloi lorsque je découvre un disque. La production est dix fois meilleure que le précédent opus et les guitares beaucoup plus inspirées. La voix de James parait légèrement surnaturelle et il y a sans aucun doute un gros travail de studio pour l’avoir gonflée à ce point. Mais bon, ça sonne trop bien donc je mets mes critiques de côté ! Le morceau titre « Full tilt overdrive » se trouve un hit en puissance, énergique et efficace avec ce tempo rapide et son orgue Hammond purplien, tout ce que j’aime dans le Hard-Rock ! « Taking the fall » nous embarque en terrain country façon New jersey de Bon Jovi, c’est à dire une country bien améliorée et métallique à souhait, ça groove de ouf par ici, je me régale. Les riffs de gratte d’intro de « You’re Cursed » jumelés avec les claviers me transportent comme le ferait un bon Pretty Maids, avec un petit chorus de keyboards des familles, tellement rare que ça fait du bien là où ça passe. « Not the enemy » passerait presque pour du metal prog avec ce riff syncopé à souhait et ses flots de synthé modernes mais le reste continue comme un bon mid-tempo classique, puissant, avec un refrain mélodieux et fédérateur comme on aime. On chantera à tue-tête après deux écoutes sans souci ! Le temps de la ballade est enfin arrivé avec « Don’t wanna say goodbye » mais se pose en demi-teinte, comme un passage obligé dans un album de cette trempe, malgré la qualité du titre et un essai vers des sphères modernes et synthétiques, on aurait pu s’en passer… On sent hélas le traitement sonore que la voix de James a subi en studio, et c’est bien dommage car trop flagrant. On passe en plein dans le kitch adoré avec « Still believe », tant et si bien que je crois entendre le refrain de « Be good to yourself » de Journey, issu de leur album le plus commercial Raised on Radio. Bon, je sais, il en faut des titres comme ça, easy-listening et tout et tout… Au moins ça fait sourire et n’entache pas la bonne humeur amorcée au début de ce nouveau disque. « State of emergency » nous offre un bon classique, bien heavy et mélodieux à n’en plus finir, c’est là le génie du groupe, proposer une recette qu’on connaît par cœur mais y trouver toujours le truc accrocheur pour nous garder sous leur charme, je pense que ça s’appelle le talent tout simplement. On termine avec « Castles High », heavy-rock classique de très bonne facture presque épique, clôturant cet album de la plus naturelle des façons avec en prime un autre petit chorus de claviers, un bonne basse bien claquante, des soli de guitares enflammés et des mélodies vocales imparables, autant en solo qu’en choeurs, se terminant par une envolée de vocalises surprenantes et fabuleuses émises par une chanteuse dont je ne connais pas l’identité (ne serait-ce pas sa talentueuse épouse Robin Beck ??? Mon appel est lancé !), je suis comblé. Quel bon moment ! Full tilt overdrive se pose comme un album que je trouve positif et joyeux, où on peut laisser libre court à son esprit tout en restant concentré sur la musique proposée, c’est pour cela que j’aime tant le Classic-Rock ou ce vieux terme qu’est l’AOR depuis près de 40 ans maintenant, car malgré les ritournelles éculées depuis des lustres et les clichés rébarbatifs du style, il y a toujours quelque chose qui me plaît, c’est mélodique, dansant, rythmé, c’est en quelque sorte notre musique pop à nous dans le metal et ça fout la banane pour le reste de la journée… Ce devrait même être préconisé par les médecins en cas de dépression hivernale, si, si ! Sans révolutionner la planète, House of Lords nous régale de son Hard-Rock mélodique classieux, redore son blason en passant et fait presque oublier les deux dernières productions qui n’étaient réellement pas dignes d’eux. Je suis rassuré et ravi, je m’en vais me remettre une couche de ce pas ! Try to survive, Full Tilt Overdrive !!! Lineup : James Christian - chant, basse, claviers Jimi Bell - guitares Mark Mangold - claviers Johan Koleberg - batterie |
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