SEPTARIA
A* [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 68.00
Style : Post-metal
  Infos :
  Contact label : https://www.klonosphere.com
  Contact groupe : https://septaria-music.com/
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 20 janvier 2025 , réalisée par IvanJack25
   
Astar est le tout premier album des Français de Septaria, nom emprunté à la pierre du même nom dont on prête des vertus de douceur, et diffusant chez la personne qui la porte une envie de renouveau, d’un nouveau départ en lithothérapie. Nous sommes effectivement en présence d’une musique qui nous fait explorer des tréfonds abyssaux, voir même voyager dans les entrailles de la terre, à travers roches, lave et minéraux enfouis pour finalement en ressortir totalement transformé, du moins altéré.
 
Malgré le jeune âge et l’expérience somme toute menue des quatre musiciens, les douze morceaux proposés ici possèdent une production assez dantesque, comme un mur de son impénétrable, intransigeant, où le fait de respirer est une utopie et la subtilité n’est pas de mise. On pense parfois à The Ocean dans le caractère introspectif et oppressant de la production imposante et à Hypno5e pour le côté voix hurlée lancinante, longue dans la diffusion et pétrifiante.
 
Les titres se suivent et se ressemblent beaucoup et les presque 70 minutes passent lentement, très lentement… trop lentement ? Il m’est impossible de me farcir la galette d’une traite tellement le spectre sonore est saturé et linéaire. « Being » par exemple avec ses 10 minutes n’est pas assez diversifiée pour faciliter l’absorption de ce temps qui n’en finit pas. Heureusement, parfois quelques arpèges de guitares acoustiques parviennent à émerger de l’épaisseur sonore et quelques notes de chant clair adoucissent pour peu de temps l’atmosphère. Il y a parfois également quelques ambiances planantes qui font du bien, comme sur « Abyss », « Sagittarius » et même de belles nappes envoûtantes de synthés sur « Persephone » (excellent ostinato de basse sur ce morceau d’ailleurs).
 
On navigue tout de même dans un post-metal de belle facture, même si la ressemblance frappante, presque du plagiat, de la plupart des riffs est à lorgner du côté de Gojira. C’est tellement flagrant qu’à force de se focaliser dessus, on entend plus que ça et c’est très dommageable. Je mettrai cette erreur d’influence trop poussée sur le compte du manque d’expérience et espérons que leurs prochaines productions se sépareront grandement de cette erreur et tendront à personnaliser leur style et leur façon de composer.
 
 
A* est un bon album avec son lot de qualités et de défauts, le tout est long, très long, et tout se ressemble un peu. Mais la pompe est amorcée et je suis certain que ces jeunes furieux iront très loin pour peu qu’ils s’éloignent de ce qu’ils écoutent, qu’ils s’écartent de leurs goûts personnels et qu’ils peaufinent leur style et leur son propre. En tout cas, l’inspiration de leurs compositions est bien présente, ils ont tout en main pour parfaire leur style et se placer bientôt sans rougir aux côtés de leurs semblables.









AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE