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THE HALO EFFECT March of the Unheard [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 44.06 Style : Death mélodique |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 23 janvier 2025 , réalisée par TomHunter | ||||
Fondé par Niclas Engelin en 2019, après son départ d’In Flames, le quintet a publié son premier album, Days Of The Lost, le 12 août 2022. La formation de Göteborg revient encore plus affinée sur ce nouveau projet avec March of The Unheard, toujours chez Nuclear Blast. L’album précédent avait une touche plus épique et un rythme plus énervé. Il semblerait que les Suédois aient encore mûri, le rythme de cette « marche » se faisant un peu plus lent, un gage de qualité qui laisse la porte ouverte aux pérégrinations de chacun des musiciens. Le traitement synthétique des guitares apporte une fraîcheur dans l’écoute, tout comme la constitution de chacun des titres. C’est en cela que The Halo Effect se démarque des autres groupes de ses propres membres fondateurs. Il ne s’agit définitivement pas d’un side-project. Les musiciens concernés sont de grands professionnels en quête constante de nouveaux sons. Les Suédois perpétuent leur héritage et, par le biais de formations nouvelles, réussissent à offrir quelque chose de nouveau. Cependant, on reconnaît (et cela est rassurant) une forte empreinte de toute la scène death mélodique de Göteborg. Certains riffs sautent à l’oreille comme au temps des anciens At The Gates et In Flames, d’autres arrangements procurent cette touche de modernité que peut avoir Dark Tranquillity plus récemment. L’ambiance est moins sombre sur cet opus grâce aux mélodies des guitares, aux samples utilisés ou encore à l’apparition de violon et de violoncelle sur plusieurs titres, particulièrement sur « Between Directions », mélange entre une composition assez sobre où les cordes viennent mettre en lumière les paroles. Cette lumière dégagée par le halo offre une sensibilité sincère, un accord parfait entre polyphonie classique et une violence maîtrisée. Et comme un disque s’écoute en prenant son temps, l’instrumentale tombe au beau milieu de l’album (complétée de l’outro « Coda ») annonçant le titre éponyme et son riff bien efficace. « Detonate » sera un titre pour le live à ne pas manquer, la vélocité de la composition et l’engouement du refrain feront très certainement des envieux. Mikael Stanne est particulièrement prolifique ces dernières années et ajoute ici une quatrième occasion de crier pour « ceux qui ne sont pas entendus » (avec Cemetery Skyline, Grand Cadaver, Dark Tranquillity). La prestance vocale intangible de Stanne lui permet de renforcer sa palette en offrant un chant clair sur « Forever Astray », où il permute sur le refrain avec un dosage parfait. Les vocaux rebelles et vindicatifs font la part belle aux guitares, qui s’évertuent à rester dans des gammes solaires. Cette production très soignée ne demande qu’à être mutée sur scène, ce qui peut rendre l’expérience très intéressante en vue des qualités irrévocables des artistes. De passage dans de nombreux festivals cet été et déjà en salle partout en Europe, The Halo Effect part en tournée avec leurs compatriotes de Pain. Lineup : Niclas Engelin – guitars (2019–present) Peter Iwers – bass (2019–present) Mikael Stanne – vocals (2019–present) Jesper Strömblad – guitars (2019–present) Daniel Svensson – drums (2019–present) Tracklist : Conspire to Deceive Detonate Our Channel to the Darkness Cruel Perception What We Become This Curse of Silence March of the Unheard Forever Astray Between Directions A Death That Becomes Us The Burning Point Coda |
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