CHRONIQUES ALBUMS

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LIQUID BEAR
Second life [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 30.10
Style : Rock metal alternatif

Lien du groupe : https://www.facebook.com/liquidbear
Lien musical : https://liquidbear.bandcamp.com/album/second-life
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 janvier 2025 , réalisée par IvanJack25
   
Après deux EP en six ans d’existence, les Français de Liquid Bear sortent Second Life, leur premier album, riche en influences diverses et variées, et détenant une production entre le vintage organique et le moderne dans le traitement du rendu sonore que je trouve très mat, très sourd.

Neuf titres assez courts nous sont proposés ici, mêlant pop, cold et new wave, metal, un peu de prog et un peu noisy sur le choix des sons de guitares. J’ai eu du mal à me repérer dans la direction artistique du disque, on ne sait jamais trop où ils vont musicalement.

La voix est claire et traitée par une saturation un peu synthétique, la batterie est très froide, caisse claire compressée, et les guitares, parfois claires parfois saturées, sonnent souvent dissonantes ou plutôt hors des gammes standards, ce qui, au départ, surprend puis ravit par l’effet rendu. Le chant est également assez hors des harmonies logiques, entre grave et médium doux, très changeant et perturbant, et l’utilisation de l’orgue Hammond renforce l’intérêt de toutes ces harmonies incongrues. À noter le soin apporté aux chœurs sur certains refrains, mélodieux et harmonieux à souhait.

Deux temps forts : « All About You », très belle ballade lancinante, dotée d’un solo de guitare brillant d’inspiration et de la présence des chœurs superbes d’Eva Hägen des Grandma’s Ashes, et « It Will Never Happen Again », ce dernier me plaît au plus haut point, certainement par ce côté très rock mélodique des années 70, superbe moment qui clôture l’album d’une très belle façon.

En fait, je ne sais pas trop quoi penser de ce groupe. Ils disent briser le carcan des styles, mais il manque, à mon humble avis, une homogénéité dans la façon de faire, une unité qui fait défaut pour que la diversité des ambiances et des sentiments soit réellement convaincante, du moins efficace. À voir sur la longueur, avec l’expérience et les compositions futures.
 
Lineup :
Ilya Franciosi – guitares, choeurs
Gaspard Kremer – claviers, orgue
Adrien Rouyer – batterie, choeurs
Kostia Yordanoff – basse, chant lead
 



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