| I.S.I 8 The Convolution Anchor [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 70.26 Style : Métal Industriel, alternatif |
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| Chronique : 28 janvier 2025 , réalisée par Stef | ||||
Salut ! Aujourd’hui, nous partons à la découverte d’un groupe de métal industriel tout droit venu de Clermont-Ferrand. On est très loin de la bourrée auvergnate, c’est un pneu gonflé !!! I.S.I 8 nous sort un album concept qui tient la route, ou presque. L’exercice n’est jamais aisé et beaucoup s’y sont cassé les dents. Mais là, il faut avouer que c’est plutôt osé. The Convolution Anchor est complexe et demande une écoute attentive. La puissance des riffs de guitares et la pesanteur de la rythmique alternent avec un piano discordant, samples, monologues, voix mélancolique ou déchirée. On voyage dans un univers dystopique, dérangé et dérangeant. Les paroles parlent d’isolement, d’errance, de traitement chimique. On passe d’un métal gras et violent à un rock prog classieux et mélancolique. De distorsions inquiétantes et sombres à la quiétude lumineuse d’instruments acoustiques. Rien à dire sur le talent des musiciens. Pour se lancer dans ce genre d’aventure, il faut être irréprochable. Tout est joué avec maîtrise et dextérité, tout est chanté avec force ou grâce. Mais, car il y a un mais pour ma part, on finit par s’y perdre. À passer d’une ambiance à une autre, d’une douce émotion à une froideur malaisante, d’un morceau rassurant à une composition angoissante, difficile de trouver le fil conducteur à cet ensemble par trop disparate. Peut-être est-ce le but recherché. Le titre final Dimensions of a Dialogue est le point de non-retour. Presque neuf minutes à vous faire basculer dans la folie. Le leitmotiv hypnotique d’un message en morse qui rentre dans le crâne jusqu’à faire mal. Même le morceau fini, on continue à entendre encore cette mélopée insidieuse. Kraftwerk en son temps avec Radioactivity, ou A Saucerful of Secrets de Pink Floyd, nous avaient surpris, angoissés, fait planer ou réfléchir. Mais sans le plaisir, sans l’émotion, il ne subsiste pas grand-chose. Ce dernier titre est celui de trop. Juste une torture auditive. Il est toujours dommageable de finir un repas sur un dessert indigeste, qui reste sur l’estomac. On finit par oublier que l’entrée était délicate, le plat riche et copieux. Mais bon, je ne suis pas là pour distribuer des étoiles et même si on est à Clermont, le célèbre guide ne publiera pas mon avis. Stef |
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