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THE BIG DEAL Electrified [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 42.00 Style : Heavy-rock mélodique |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 03 février 2025 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Avec l’annonce de ce deuxième album de The Big Deal, je ne m’attendais pas à un renouveau ni à de grandes surprises concernant le style Heavy-rock / Classic-rock du groupe. Mais, ayant chroniqué le premier album il y a un peu plus de deux ans et ayant apprécié la richesse de composition malgré ce côté très commercial assumé, je pense entrevoir une continuité dans la démarche artistique. En fait, je n’ai même pas relu ma chronique du premier album tant j’avais peur de m’auto-plagier et de me paraphraser. Car je pense que cette présente chronique sera très similaire à la précédente, tant les deux albums se ressemblent à s’y méprendre. On a toujours cette formule très efficace, comprenant des riffs simples, des mélodies catchy, des refrains faciles à retenir, quelques alternances de chorus clavier / guitare, une rythmique puissante et métronomique, le tout soutenu par une production bien dans l’air du temps (donc très compressée !) et le charme des deux chanteuses, un des plus gros avantages du groupe (sans aucun sexisme de ma part, le fait est assumé par le groupe). Alors, me direz-vous, on passe à côté ? Est-ce la peine de s’y attarder ? Ce Electrified a-t-il un intérêt ou n’est-il qu’un disque de plus dans le monde ultra saturé du easy-listening ? Eh bien non, les amis, attardons-nous dessus ! Malgré toutes les facilités apparentes, cet album est très bon, les chansons sont belles et accrocheuses, Ana Nikolic et Nevena Brankovic chantent très bien et possèdent deux timbres de voix assez proches, qui se fondent à merveille dans la douceur des mélodies et des harmonies. Les chorus de guitares de Srdjan Brankovic sont intéressants, et ceux de Nevena et son clavier-guitare se trouvent toujours assez virtuoses, à la limite du néo-classique du Malmsteen de la bonne époque voire des premiers Symphony X. Je rappelle que Nevena est une pianiste classique très connue en Serbie, d’où la virtuosité ici démontrée. Au moment où j’écris, je chante comme un mantra le refrain Like a Fire, simple et efficace comme jamais, également le post-refrain de Fairy of White ou encore celui de Don’t Talk About Love. Ça fonctionne vraiment bien, et comme je l’ai déjà écrit pour certains maîtres actuels du genre comme Perfect Plan, W.E.T. ou encore plus récemment les Suédois d’Eclipse, dont j’ai chroniqué le dernier opus la semaine dernière, le talent réside dans le fait d’utiliser des choses entendues, utilisées et rabâchées des millions de fois, tout en les rendant intéressantes et en nous faisant finalement oublier leur désuétude et un petit manque d’originalité. De plus, la musique de The Big Deal est vraiment présentée comme généreuse, franche et positive. C’est en cela, je pense, qu’on ne peut passer à côté de cet album. Je dirais même des deux albums du groupe, car First Bite, sorti en 2022, ne démérite toujours pas. J’avoue que je m’attendais à une ballade pour la fin de l’album, mais c’est le mid-tempo Dare to Dream qui clôture l’album, très efficace et qui est finalement l’un de mes morceaux fétiches. J’émettrai encore une satisfaction personnelle en réalisant qu’Ana et Nevena se sont bien calmées sur leurs postures ultra-sexy provocatrices et limite aguicheuses qu’elles affichaient pour la promo du premier album. Je pense qu’elles ont compris qu’elles n’ont pas besoin de nous faire reluquer à outrance leur plastique, certes parfaite, pour briller artistiquement. Leurs voix suffisent amplement à leur donner avantage. Je trouve donc que ce deuxième album franchit un palier. On sent le groupe plus centré et plus à l’aise, malgré l’absence d’Alessandro Del Vecchio, qui avait été le moteur du premier album grâce à son travail chez Frontiers. Mieux que le premier ? Oui, je le pense. Les morceaux se détachent bien les uns des autres, avec beaucoup de tempos et d’ambiances différents. J’ai beaucoup apprécié la fin de They Defied, sorte d’incartade florissante dans l’univers metal progressif, avec un beau moment asymétrique en 7/8, du plus bel effet. Dommage que ce ne fut que l’unique moment très surprenant de l’album. Je pense que le groupe pourrait à l’avenir s’immiscer dans des contrées un peu plus techniques, ils en ont largement le potentiel. Je ne vous dirai rien de plus que de laisser une chance à cet album, qui ravira les fans de mélodies et de douceur qui existent sans équivoque dans le soft-metal et bercera les oreilles les plus ouvertes et les moins critiques. Je comprendrai aussi ceux qui jetteront une demi-oreille sur un demi-morceau en insultant d’entrée cette musique comme de la soupe, sans approfondir, sans prendre le temps de s’immerger dans l’album pour tenter d’en comprendre le sens. Pour moi, c’est un des grands albums du style de ce début d’année, rien de moins. Musiciens : Srdjan Brankovic – guitares, basse Nevena Brankovic – chant, claviers Ana Nikolic – chant Marko Milojevic – batterie Nikola Mijic – basse Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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