CHRONIQUES ALBUMS

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ASH TWIN PROJECT
Tales of a Dying Sun [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 37:10
Style : Metal progressif / Post-rock
Lien du label : https://www.klonosphere.com/
Lien du groupe : https://www.facebook.com/ashtwinprojectband
Lien musical : https://ashtwinproject.bandcamp.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 février 2025 , réalisée par Alex.V
   
Ash Twin Project naît en 2022 à l’initiative de son batteur et compositeur Thibault Claude. Basé à Agen, le projet tire son nom de l’univers du jeu vidéo Outer Wilds, dont le concept repose sur l’exploration spatiale. C’est ce même jeu qui a inspiré à leur auteur les textes de ce premier album, mélangeant, comme le groupe l’indique, « poésie, science-fiction et réflexion sociétale moderne ».

À paraître début avril chez KLONOSPHERE et Season of Mist, "Tales of a Dying Sun" promet une direction artistique propice à la rencontre entre « la sincérité d’une émotion brute et accessible et des compositions riches en complexité, tant rythmiquement que dans l'écriture ». Voyons cela tout de suite !

Le disque s’ouvre sur l’entraînante "Cœlacanthe" et, si l’on est évidemment dans du metal progressif, les influences post-rock sont toutefois très marquées. Cela fonctionne bien et les deux genres s’harmonisent naturellement sur le titre. Cette symbiose reflète à merveille la diversité des influences des membres du projet, allant de groupes tels que Opeth et Leprous jusqu’à l’univers du hip-hop, en passant par Radiohead ainsi que par du death metal pur et dur. La chanson alterne avec fluidité rythmiques haletantes et passages plus atmosphériques, portée avec aisance par la voix de la chanteuse Églantine Dugrand. La surprise est des plus belles lorsque résonnent quelques lignes de chant guttural joliment exécutées, conférant encore davantage de profondeur au titre, qui se veut une exploration de la quête de vérité et une mise en garde contre les vérités trompeuses.

Les cinq morceaux de l’album, chacun durant de six à plus de neuf minutes, suivent avec plus ou moins de contraste ce schéma d’alternance entre atmosphères douces et planantes, et une agressivité parfois presque oppressante. C’est bien réalisé et permet à chaque ambiance de renforcer les qualités et l’impact de l’autre. Le disque invite l’auditeur à un voyage, avec tout l’émerveillement qu’il a à offrir, mais aussi ses instants d’urgence et de danger, comme s’il vagabondait entre les étoiles. À l’instar de la monumentale "Sunless City", les compositions marient élégamment quiétude et violence avec justesse, alliant un rock tantôt percutant, tantôt envoûtant et parfois presque folk (qui évoque par moments un peu de The Cranberries, particulièrement sur "The Wilds") à un metal des plus hargneux.

Cette frontière se fait plus trouble sur "Moon", un peu plus homogène mais tout aussi efficace, qui clôt l’album en instillant une tension qui gagne en intensité à mesure que la chanson avance, pour délivrer un superbe final, tout en émotion.

La promesse est bel et bien tenue, et Ash Twin Project signe avec "Tales of a Dying Sun" un très beau premier album !



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