CHRONIQUES ALBUMS

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FANALO
Fanalo [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 59.00
Style : Heavy-rock prog
Lien du label : https://www.klonosphere.com
Lien du groupe : https://www.facebook.com/fanalo
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 février 2025 , réalisée par IvanJack25
   
Ancien musicien de tournée de Ron Thal entre autres collaborations, Stéphane Alaux alias Fanalo sort enfin son premier album sous son nom, dans une veine heavy-rock bien énergique teinté de multiples influences, prog, neo-classique, pop, électro.
 
On commence avec « Tribes », intro sur chant et grelots tribaux, soupçons de chant diphonique et oriental en osmose, puis vient un beau moment de metal prog instrumental, doté de riffs bien groovy et qui évolue dans une farandole de chorus plus intéressants les uns que les autres. Belle entrée en matière !

« Hate for sale » accueille l’excellent Jeff Scott Soto qu’on ne présente plus, le refrain reste bougrement efficace, le bonhomme a toujours la classe et ce grain de voix unique. A noter de très bons chorus de claviers (Volkor X) et des guitares très mélodiques. Jeff reviendra sur le pop rock « New world found », chanson qui me rappelle le Van Halen des débuts, avec la fraîcheur et l’énergie qu’ils dégageaient sur leurs premiers albums, et « Die to live », heavy à souhait, seyant à merveille à la voix de Jeff, entouré de claviers orchestraux intéressants et sensibles.

Un autre vocaliste est invité, Thomas Smith, plus feutré que Jeff qui, sur « Why », me rappelle King’s X dans l’effet lancinant global de la chanson. Thomas revient sur « Isolation », à la manière d’un surf-rock, voire un bon vieux Purple sans Hammond, assez progressif dans l’intension, immersif et intense sur le milieu et la fin. A réécouter plusieurs fois pour en appréhender toutes les subtilités.
Un troisième chanteur est invité en la personne de Butcho Vankovik (Watcha) et nous enchante par le très étonnant et « popisant » « Stone cold cynical ». « Moon » se trouve être un titre instrumental assez pop moderne, orné par moments de synthés très aériens et à d’autres instants plus électro.

Nous avons « Rebirth » également dans une veine électro puis une évolution heavy un peu stoner dans les rythmiques. Les chorus de guitare restent toujours aussi enivrants et je note un petit côté Rush période 80’s dans les sons de moog qui est loin de me déplaire.

On termine ce voyage artistique avec « Rise » où apparaît le chanteur multi-intrumentiste Christophe Ithurritze, dans une ballade bien groovy assez Rock US, le chant possède beaucoup de feeling, un peu à la John Wetton d’ailleurs, et les harmonies globales sont fabuleuses. Le refrain se trouve très efficace également, à tel point que l’on se prend à chanter les « na na na » de la fin comme si nous étions à la fin d’un concert, ou d’un rappel, et enivrés du dernier solo qui s’éternise sur la grille d’accords, semblant s’étirer à l’infini.
 
L’album semble un peu dépareillé parfois mais cela met en valeur tout le talent et la diversité technique et mélodique du guitariste. A première vue facile d’accès, il faudra cependant plusieurs écoutes pour en découvrir tous les détails passionnants et originaux. Une belle découverte !



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