CHRONIQUES ALBUMS

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ONIOROSHI
Shrine [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 54.25
Style : Rock psychédélique
Lien du label : http://www.bitume-prods.fr
Lien du groupe : http://www.facebook.com/onioroshi
Lien musical : http://onioroshi.bandcamp.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 mars 2025 , réalisée par IvanJack25
   
Je sais, depuis le temps que je suis dans le milieu musical et tant d’années à écrire des chroniques, je devrais savoir que certains à-priori se révèlent totalement faux à l’écoute d’un groupe catalogué d’un style qu’on n’apprécie peu ou pas. J’ai même eu une révélation quand le post-rock a fait son apparition, là où je ne supportais pas certains groupes, d’autres m’ont transcendé et ont modifié ma perception du genre. Donc, si le fait de voir cet album de seulement trois titres pour 54 minutes de musique dite rock progressif psychédélique, je pense avoir le droit de m’inquiéter un peu. Peut-être aurai-je tort une fois de plus ?

Hélas, ça part assez mal avec le premier morceau « Pyramid » qui propose une tournerie acoustique de plus de trois minutes sur les mêmes accords, enchaînant sur une batterie et une guitare saturée très brouillon, où un semblant de chant se fait entendre au loin, très loin, noyé dans des réverbérations dignes des années 80, mais en plus prononcé et en moins bien maîtrisé. Le gimmick acoustique revient, puis on retourne dans un même fouillis mêlant montées, descentes de gammes et une batterie saturée de cymbales aiguës investissant tout le spectre sonore, laissant percevoir la basse qui peine à émerger de l’ensemble et une voix lancinante qui semble peu précise. Plus de dix-huit minutes pour tout cela, c’est long…

On attaque le deuxième morceau « Laborintus » … heu… c’est le même ? Non ? Ah bon… Plus de quinze minutes…

Voyons voir le troisième « Egg » … heu… je me répète mais c’est la même chose pendant tout l’album en fait ? On se demande même pourquoi diviser le tout en trois parties distinctes car tout revient au même, la même atmosphère un peu brouillon, une batterie semblant sortie devant une porte de garage, un chanteur (pardon, deux chanteurs…) qui auraient oublié de brancher leur micro, des tentatives de chorus de guitares sur les mêmes sempiternelles notes et les mêmes accords fastidieux… Près de vingt minutes pour tout ça, c’est trop long, au secours !!! Bref, j’avais raison d’appréhender le résultat.

En conclusion, ce n’est pas du tout ma came, mais je sais qu’il existe un public qui adore ce genre de groupes décalés et très « roots », voire amateur. Donc à tous ceux pour qui l’expérimental et le psychédélique n’ont pas de secret, oubliez ma chronique et allez découvrir ce deuxième album des italiens de Onioroshi. Moi, je vais aller me reposer le cerveau…


Lineup :
Manuel Fabbri : basse et chant
Enrico Piraccini : batterie et chant
Matteo Sama : Guitares



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Je sais, depuis le temps que je suis dans le milieu musical et tant d’années à écrire des chroniques, je devrais savoir que certains à-priori se révèlent totalement faux à l’écoute d’un groupe catalogué d’un style qu’on n’apprécie peu ou pas. J’ai même eu une révélation quand le post-rock a fait son apparition, là où je ne supportais pas certains groupes, d’autres m’ont transcendé et ont modifié ma perception du genre. Donc, si le fait de voir cet album de seulement trois titres pour 54 minutes de musique dite rock progressif psychédélique, je pense avoir le droit de m’inquiéter un peu. Peut-être aurai-je tort une fois de plus ? Hélas, ça part assez mal avec le premier morceau « Pyramid » qui propose une tournerie acoustique de plus de trois minutes sur les mêmes accords, enchaînant sur une batterie et une guitare saturée très brouillon, où un semblant de chant se fait entendre au loin, très loin, noyé dans des réverbérations dignes des années 80, mais en plus prononcé et en moins bien maîtrisé. Le gimmick acoustique revient, puis on retourne dans un même fouillis mêlant montées, descentes de gammes et une batterie saturée de cymbales aiguës investissant tout le spectre sonore, laissant percevoir la basse qui peine à émerger de l’ensemble et une voix lancinante qui semble peu précise. Plus de dix-huit minutes pour tout cela, c’est long… On attaque le deuxième morceau « Laborintus » … heu… c’est le même ? Non ? Ah bon… Plus de quinze minutes… Voyons voir le troisième « Egg » … heu… je me répète mais c’est la même chose pendant tout l’album en fait ? On se demande même pourquoi diviser le tout en trois parties distinctes car tout revient au même, la même atmosphère un peu brouillon, une batterie semblant sortie devant une porte de garage, un chanteur (pardon, deux chanteurs…) qui auraient oublié de brancher leur micro, des tentatives de chorus de guitares sur les mêmes sempiternelles notes et les mêmes accords fastidieux… Près de vingt minutes pour tout ça, c’est trop long, au secours !!! Bref, j’avais raison d’appréhender le résultat. En conclusion, ce n’est pas du tout ma came, mais je sais qu’il existe un public qui adore ce genre de groupes décalés et très « roots », voire amateur. Donc à tous ceux pour qui l’expérimental et le psychédélique n’ont pas de secret, oubliez ma chronique et allez découvrir ce deuxième album des italiens de Onioroshi. Moi, je vais aller me reposer le cerveau… Lineup : Manuel Fabbri : basse et chant Enrico Piraccini : batterie et chant Matteo Sama : Guitares


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