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HOWARD Oscillations [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 37.00 Style : Rock pop électro |
Lien du groupe : ![]() Lien musical : ![]() | |||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 12 mars 2025 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Alors que le premier morceau pourrait nous faire penser à un album de space-rock, il s’avère que ce troisième album de Howard ne se cantonne pas à ce style et navigue entre certaines autres influences comme la pop, le metal et l’électro-rock. Des tendances bien sympathiques se dessinent au fil des titres comme cette voix de Jimbo Canoville qui peut se rendre aussi feutrée nous rappelant un certain Jim Morrison (« Black Tongue, « Liars ») que criée avec fougue sur « Dead » et « Don’t make me go back ». On pense également à Deep Purple, Uriah Heep voire les plus récents Bigelf sur « Black Tongue » et « Daydreaming » de par l’utilisation de l’orgue Hammond par le claviériste/bassiste Raphael Jeandenand, sonorités bien sûr typiques des années 70. Certains moments me font également penser au Night Flight Orchestra mais avec le strass et les paillettes en moins, la démarche est ici plus punk dans l’intention. Les Howard n’hésitent pas non plus à carrément nous jeter un techno jungle des familles en pleine face, « Myself », assez introspectif de par la voix déclamée et non chantée, pour enchaîner sur la belle ballade acoustique « Lighthouses ». Sacrée démonstration d’éclectisme et tout se tient, l’ensemble reste homogène malgré les apparences, la démarche est honorable, brute et surtout sincère. Niveau production, on est entre le son garage et électro-rock mais qui reste tout de même assez synthétique, à l’instar du traitement de la batterie de Tom Karren qui sonne parfois un peu trop plate et compressée par rapport à l’énergie et le niveau sonore mis en jeu. C’est un peu le bémol de l’album. A la longue, l’effet de saturation appliqué sur la voix criée et aiguë me dérange un peu, d’ailleurs je ne trouve pas que l’utilisation systématique de cet effet soit vraiment judicieux, le naturel aurait été tout aussi efficace, comme sur la voix grave et posée. Cet album me fait l’effet d’un cri du coeur, d’une urgence à transmettre cette musique et ce son, d’émotions trop longtemps enfouies qui jaillissent soudain avec toute la violence et la pudeur de choses emprisonnées et revenues à l’air libre, comme une renaissance abrupte et sans calcul. La fougue, l’énergie, la vie quoi ! Howard doivent être très intéressants à voir en live, si la passion qu’ils mettent en studio ressort intacte sur scène, j’espère vraiment les voir un jour jouer et assister à cette profusion de rock moderne ! Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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