CHRONIQUES ALBUMS

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SEVENTH STATION
On shoulders of giants [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 27.28
Style : Metal progressif symphonique
Lien du label : https://www.layered-reality.com/
Lien du groupe : https://www.facebook.com/seventhstation
Lien musical : https://seventhstation.bandcamp.com/album/on-shoulders-of-giants
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 mars 2025 , réalisée par IvanJack25
   
Seventh Station est un projet de metal expérimental à tendance progressive et symphonique issu de divers pays, Slovénie, Israël, Turquie et comporte la particularité de reprendre des œuvres classiques, plutôt contemporaines, de compositeurs ayant marqué leur temps et l’univers de la musique. D’abord intrigué et excité par le concept, car je suis un grand fan de musique classique, je me suis liquéfié de stupeur et de frayeur au fil des cinq titres de cet album ou EP, je ne sais pas trop.
 
Mais ??? Mais ??? Pourquoi tant de notes ??? Pourquoi tant de plans déstructurés qui ne suivent aucune logique, ni mélodies ? Pourquoi ce chant râpeux si anti-mélodique et je dirais presque anti-musical sur des œuvres somme toute dépourvues de violence ? Alors pour « Three days in Dresden », je ne suis pas trop surpris en voyant le compositeur Shostakovich, musicien contemporain réputé pour son amour de la dissonance et sa musique un peu rugueuse.
 
Mais ça continue avec « Seid nüchternund wachet : VII. Esgeschah » d’Alfred Schittke où la virtuosité des musiciens ici présents flirte terriblement avec une totale absence d’homogénéité et un chant cru et déstructuré. Puis vient « Tropical Limbo », concerto pour Marimba et cordes d’ Eckhard Topetzki et l’intro me donne un moment de calme, hélas suivi d’un tourbillon de décibels mêlé de folklore étrange et de soli de guitares assez compliqués à appréhender.
 
Heureusement, « Melodia sentimental » de Heitor Villa-Lobos est là pour calmer les esprits et diffuser une douceur bienfaisante, un peu gâchée par ce chant très spécial. Mais ce ne fut qu’un court intermède avant une nouvelle déferlante, « Nagasaki kisses » de Ralph Vaughan Williams, qui me fait réaliser que je n’ai finalement rien compris à toute cette musique. Pardon…
 
Tout au long de cette galette, on passe du classique au heavy, du folkore au djent tout en passant par le progressif brut et le lyrique torturé. J’ai tenté de suivre le fil des morceaux, je me suis perdu en route et jamais je ne me suis rattrapé à quelque chose de concret. Alors, malgré ma déception que je vous décris ici avec peine, je sais que les musiciens sont très bons et je ne doute pas qu’ils sortent d’écoles prestigieuses de leurs pays respectifs. Mais l’ensemble est tellement rebutant que je n’ai même pas envie d’aller écouter les œuvres originelles pour un semblant de comparaison.
 
Album à destination des âmes les plus adeptes de musique expérimentale. Moi je suis épuisé… Je vais aller me mettre un petit Debussy pour calmer mes nerfs et mon esprit.
 
Lineup :
Dmitri Alperovich : Guitares électriques et acoustiques
Eren Basbug : Synthétiseurs
Davidavi Dolev : Chant
Alexy Polyansky : Basse
Grega Plamberger : Batterie, Marimba, percussions.



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