CHRONIQUES ALBUMS

En France, on a des mastodontes qui tournent bien et que l'on voit de partout, et c'est une excellente chose. Mais on a aussi tout un tas de jeunes formations qui ne demandent qu'un peu plus de lumière sur leur musique. Certains styles semblent avoir pris le dessus sur le rock. C'est cyclique et on n'y peut pas grand-chose. Les labels et les plateformes de streaming font leur loi et nous distillent ce qui marche le mieux auprès du plus grand nombre, éclipsant des groupes qui en valent vraiment la peine. Mais c'est un cycle et les choses finiront par s'inverser. Je vois des groupes qui se démènent et qui produisent des albums de plus en plus aboutis. YOJIMBO fait partie de cette fournée de groupes qui, avec seulement 6 années d'existence, arrive avec un premier album tout bonnement impressionnant. Tant au niveau de la composition que de la production, tout est maîtrisé. Et si je parle de ce qui se dégage de cet album en termes de feeling, cela deviendrait une très longue chronique et l'album ne contient que 7 titres. Ce qui est clair, c'est que les 9 minutes de « What Comes After » vous sembleront bien plus courtes qu'elles ne le sont réellement. L'énergie et la dynamique sont là, mais YOJIMBO possède quelque chose en plus. Et cette chose, c'est ce feeling impressionnant que la chanteuse Sophie STEFF accentue naturellement. Je suis même étonné de ne pas trouver ce groupe chez KLONOSPHERE tant il colle à l'esprit de ce label. Tous les ingrédients sont réunis, et l'écoute des différents titres que sont « Gravity », « Rosebud » ou encore « God's Spit » et « Cycles » ne fait que le confirmer.

Il est rare que je sois aussi enthousiaste pour un premier album, mais YOJIMBO mérite largement une belle note. Ce groupe nous livre une incroyable pépite à ne surtout pas ignorer.