CHRONIQUES ALBUMS

L'un des premiers groupes de death-metal signé par Nuclear Blast Records, BENEDICTION, fait encore une fois parler la poudre à l'aide d'un nouvel opus (le 9ème) intitulé « Ravage Of Empires » qui paraîtra le 4 Avril prochain. Ce nouvel album faisant suite à « Scriptures » sorti en 2020 qui avait été qualifié de meilleur « méfait » des Britanniques à sa sortie.

Formé en 1989, Benediction fait figure de légende du death-metal British donc et je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler le parcours de ce groupe qui continue depuis 36 ans de satisfaire les fans ultimes du « true death-metal ».
Il me plaît cependant de vous rappeler qu'au départ de l'aventure un certain Barney Greenway de Napalm Death nous avait jeté ses « growls » à la figure suivit par les hurleurs Dave Ingram en aller-retour dans le combo, sans oublier Dave Hunt entre 1998 et 2019.

Depuis toujours, j'ai fait le parallèle entre eux et Bolt Thrower, ces deux formations représentant pour moi un certain « must » de la mort qui tue au Royaume Uni. Et après ces impressions toutes personnelles nous allons écouter ce nouvel enregistrement intitulé « Ravage of Empire » le bien nommé actuellement, non ?

Alors, en 11 titres pour 47 minutes d'enregistrement, Benediction envoie la sauce piquante qui relève toujours la même recette me direz-vous, mais que c'est bon,
C'est donc encore une fois un pavé de death-old-school que nous prenons dans la « g...le » avec cess intros malsaines et vicieuses suivies de cavalcades thrashisantes char d'assaut. Les riffs nous déchirent ce qu'il nous reste de neurones avec une puissance de feu inégalée nous renvoyant en live devant un mur de « Marshall » impitoyablement « killer ». Bien sûr afin de varier les plaisirs une pincée de technicité se retrouve dans des soli guitaristiques mortels.

Bref, c'est du Benediction pur et dur qui nous est offert encore une fois et nous dégustons dans tous les sens du terme ! Leur death-metal reste donc fidèle à leur réputation, recette inchangée malgré un dérapage punk/hardcore en 1998 avec « Grind Bastard » qui n'avait pas fait l’unanimité au sein de la chapelle des fidèles du metal extrême.

Rassurez-vous donc, Benediction suit sa route envers et contre tous afin de nous « blaster » que ce soit sur CD ou bien en live, amen !