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EMILI MARSH Amour bandit [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 37.00 Style : Pop épurée |
Lien du label : ![]() Lien du groupe : ![]() | |||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 26 mars 2025 , réalisée par IvanJack25 | ||||
J’ai connu le travail d’Emilie, chanteuse, guitariste, compositrice, avec sa collaboration au dernier album de Jil Caplan « Sur les cendres danser », que j’avais chroniqué pour Pavillon lors de sa sortie il y a deux ans et qui m’avait beaucoup plu, malgré mon appréhension légendaire pour la pop française. Emilie nous revient en solo avec cet album, son troisième en solo, tout en finesse, mélancolie et légèreté. On entend du Dani dans les expressions feutrées et parfois graves de la voix, chanteuse avec qui elle avait collaboré jusqu’au décès de cette dernière en 2022. On ressent du Bashung dans l’élocution, du Benjamin Biolay dans cette expression nonchalante de la diction et parfois du Cure et du Bowie dans les sonorités très 80 des basses et guitares. Alors les boites à rythmes sortent un peu trop exacerbées, c’est le seul truc qui pêche à mon goût car il existe maintenant des plug-ins très réalistes qui peuvent générer des sons plus modernes et réalistes comparés à une vraie batterie, mais peut-être que l’intention et le rendu très synthétique sont volontaires. Je suis d’ailleurs tombé sur un récent live sur Youtube d’Emilie et ses musiciens et j’ai vraiment beaucoup apprécié la dynamique de ces mêmes morceaux avec un batteur et un bassiste, comme quoi, rien ne vaut la musique jouée en groupe. Les textes sont un hymne à l’amour, acidulé, ébranlé, tantôt poétique, tantôt plus obscur, mêlant la douceur à la noirceur, semblant cultiver l’ambiguïté d’une homosexualité féminine latente et voluptueuse, pourtant déclamée haut et fort tout au long du disque. On sent tour à tour les blessures d’Emilie, ses joies, ses moments d’intensité bestiale et ses moments de deuil. Hymne à la passion dévorante de l’amour transi et du sexe délectable, et hommage bien sûr à sa grande amie Dani. Mes moments préférés sont « Draguer le dragon », chanson un peu plus « habillée » que l’ensemble de l’album, moins roots et plus mélodieuse, « Ravage » pour ses belles mélodies de guitares et de chant, « Faune » pour l’énergie qu’elle dépense, « + d’amour » pour les textes sensuellement beaux et le bel hommage à Dani « Dani song », pour l’émotion qu’elle diffuse avec de très beaux textes. Frissons… Si je devais faire une comparaison avec l’album de Jil Caplan sus-cité, je le préfère un poil à celui d’Emilie, car je le trouve plus riche musicalement, plus fourni. Non pas que « Amour bandit » soit dénué de richesse, loin de là, mais je trouve qu’il souffre d’un manque de production et d’instrumentation, en cela je le trouve trop épuré et rigide, ce qui n’enlève rien à toutes les qualités que je lui ai trouvé tout au long de cette chronique. Et après tout, je n’ai que peu de connaissances dans ce style, mon avis et mes critiques ne sont que pure subjectivité et goût personnel. A voir en live absolument, là où tout se passe et où les émotions se diffusent et se partagent ! Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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