![]() |
NIGHTFALL Children of Eve [ 2025 ] |
|||
CD AlbumDurée : 43.20 Style : Death/dark metal |
Lien du label : ![]() Lien du groupe : ![]() Lien musical : ![]() | |||
![]() |
ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 02 avril 2025 , réalisée par AVALON | ||||
Formés en 1991, les Grecs ont enfin trouvé leur style ! Après des débuts poussifs avec un black underground enregistré dans une grotte (« Macabre Sunset », etc.), sur le label Holy Records (ça date !), le groupe a souvent changé de style (passages dans du dark/electro/doom/gothique/black/death…) et de label (« Holy Rec », « Black Lotus Records », « Metal Blade Records »…). Mais en cette année 2025, ils sortent leur dernier album, celui de la « consécration » pourrait-on dire, sur le label « Season of Mist ». Oui, le potentiel des Grecs était là durant ces 20 dernières années, mais tellement incertain et parfois brouillon qu’il fallait juste le bon label, la bonne production et le bon line-up au bon moment. Cela prend parfois du temps, mais ils y arrivent avec cet album « Children of Eve ». Autant vous dire que je suis assez fan de la scène metal grecque, avec parmi mes préférés : « Rotting Christ », « Septicflesh », « Villagers Of Ioannina City », « Hail Spirit Noir », « Dol Ammad », « On Thorns I Lay », « Varathron », « Chaostar », « Bio-Cancer »… Beaucoup de bons groupes, et « Nightfall » en fait partie. Avec ce 11ᵉ album, leur second chez « Season of Mist », ils ont enfin trouvé l’équilibre en 2025, notamment grâce à une grosse production (ce qui fait toute la différence). Le chanteur « Efthimis Karadimas » alterne toujours entre ce death et ce black avec conviction et force, sur des textes que certains qualifieraient de profanes et donc antireligieux. Le batteur « Fotis Benardo » (ex-« Septicflesh »/« Chaostar ») est toujours aussi affûté, avec un jeu varié comme il en a le secret. Bref, des titres parfois très intenses (« For the Expelled Ones »), des changements de rythme, un chant féminin ici ou là (« With Outlandish Desire to Disobey », avec de gros riffs thrash et des relents « gothiques » – superbe titre, mon préféré), ou encore des accents un peu doom/dark (« Inside My Head »). C’est en fait la patte du groupe : ils aiment l’ouverture des styles et, s’ils n’ont pas toujours réussi au fil de leur carrière à canaliser et embrasser correctement cette diversité, ils ont enfin su la mélanger subtilement sur cet opus. Au final, nous avons un album assez aéré mais cohérent, avec de superbes titres et une ambiance sulfureuse et ténébreuse, probablement leur meilleur mixage et production, qui emballent magnifiquement le tout. Si vous devez choisir un seul album du groupe, ça sera celui-ci. Et bravo à eux pour leur persévérance : « tout vient à point à qui sait attendre » ! Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
||||
| Partager sur Facebook | ||||
| AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
| ||||



CD Album





