CHRONIQUES ALBUMS

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TAK MATSUMOTO GROUP
II [ 2024 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 44.00
Style : Har-rock mélodique
Lien du label : http://www.frontiers.it
Lien du groupe : https://takmatsumotogroup.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 avril 2025 , réalisée par IvanJack25
   
Je tombe des nues à l’écoute et à la découverte de ce guitariste japonais, car je n’en avais jamais entendu parler. Certes, après quelques recherches sur sa musique, il apparaît qu’il est resté assez confidentiel à l’international, mais sa carrière au Japon est prolifique et impressionnante, de même que ses collaborations diverses (Steve Vai, Billy Sheehan, Eddie Van Halen, Brian Tichy...).

En effet, le guitariste de 64 ans propose pas moins d’une vingtaine d’albums à son actif, avec le très connu B’z au pays du Soleil-Levant comme en solo, et l’album qui nous intéresse aujourd’hui est le second sous le nom TMG. Le projet a été initié en 2004 avec Eric Martin, chanteur de Mr Big, et Jack Blades, bassiste de Night Ranger. Pour ce second opus, c’est Matt Sorum, batteur des Guns N' Roses entre autres, qui accompagne dignement le compositeur et ses musiciens. Alors tout ce beau monde fait-il un super groupe et un super album ?

Les onze morceaux ici présentés regorgent d’influences affirmées et bien digérées, dont le rock FM des 80’s, le classic rock, le hard rock mélodique, la pop et quelques emprunts à la culture rock nipponne actuelle, mais le tout sonne quand même très US, à l’instar du premier morceau, « Crash Down Love », qui montre d’entrée la cohésion du groupe et l’expérience des musiciens.

Étrangement, la suite baisse un peu en intérêt, c’est parfois même un peu désuet comme sur « Eternal Flames » avec la présence des Babymetal et leurs voix très enfantines. Ceci explique sûrement cela… Une autre invitée pousse la chansonnette sur « The Story of Love », Risa Oribe alias LiSA, star du rock japonais, qui apporte une fraîcheur non négligeable au morceau.

Cependant, je ne vais pas vous mentir, c’est quand même mieux quand Eric Martin garde le micro, écoutez plutôt l’excellent « Color in the World » très rock US, et l’impressionnant « Jupiter and Mars », blues rapide aux beaux arrangements harmoniques et au solo de guitare très inspiré, certainement un de mes morceaux fétiches de tout l’album avec « My Life », qui sonne d’ailleurs très Def Leppard période Pyromania.

« Dark Island Woman » possède également un très joli groove, le chant d’Eric est très énergique, les solos et rythmiques très bons, ajoutez à cela un peu d’orgue Hammond bien placé et ça le fait sans problème, efficace, rien à ajouter.

Une ballade très émouvante, « Faithful Now », nous prend aux tripes, Eric chante divinement bien ici encore, les larmes ne seront pas loin de tomber de vos petits yeux de metalleux tout doux à l’intérieur. Un des autres temps forts du disque est « Guitar Hero », titre très sympa, entraînant et complet, doté d’une batterie pleine de vie et de feeling, d’un refrain catchy, et d’une osmose flamboyante entre orgue Hammond et guitares métalliques.

J’ai vraiment passé un bon moment à découvrir le guitariste japonais et son super groupe, qui n’a pas à rougir devant les productions passées et présentes du style. En même temps, quand on est accompagné de la sorte, on peut facilement éviter de faire de la bouse. J’aurais juste un petit bémol sur la production, que je trouve assez brouillonne, surtout sur les voix et chœurs, et qui dessert un peu la qualité indéniable des compositions.



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