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RIVERS OF NIHIL Rivers of Nihil [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 50.14 Style : Death technique |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 10 mai 2025 , réalisée par TomHunter | ||||
RIVERS OF NIHIL est un groupe qui n’a jamais changé son fusil d’épaule, autant du côté stylistique avec leur death technique agressif et corrosif, que du côté humain avec un lineup évolutif bourré d’artistes aux horizons larges. Les américains prouvent leur efficacité dans la recherche de sons jazzy dans leurs transitions. Dès leurs premières sorties, les compositions charnues et véloces transcendaient par cette spécificité, une marque de fabrique qui rend le groupe notable et respecté dans le milieu. Jake Dieffenbach s’étant séparé du groupe depuis fin 2022, les voix sont dès lors partagées entre l’un des membres fondateurs Adam Biggs (qui officie également à la basse depuis le début) et Andy Thomas le guitariste chantant en voix claire. La tessiture des notes, renforcée par Adam Biggs sur sa 6 cordes, ouvre un large spectre sur ses lignes de basse. Cette option s’accompagne de roulements de grosse caisse renforçant le côté prog de la setlist de ce dernier album éponyme. La voix souvent haut perchée mêlée aux riffs saccadés et aux solos sphériques évoquent tant l’espace que le monde des rêves (particulièrement sur « The Sub-Orbital Blues » ou encore « Dustman »). L’album porte le nom du groupe et cela signifie très certainement que Rivers Of Nihil déclare son manifeste plus fort que jamais tant le groupe crie à la détresse et critique un monde qui rend l’homme fou et malsain pour lui-même. Brody Uttley confie d’ailleurs que le nom du dernier titre éponyme rappelle les aspects noirs d’un désespoir trop commun mais qu’il ne faut pas céder à la noirceur. On ne peut en effet que relever la tête à l’approche de ces riffs hachés accompagnés de ce chant céleste, purifiant l’esprit. Le titre « Evidence » est sans conteste le plus brutal et rapide. « Water & Time », quant à lui, est le titre qui englobe l’ensemble de ce que peut faire Rivers Of Nihil : la fraicheur d’une composition millimétrée et riche, un son technique renforcé par des notes réfléchies (le groupe revient au bout de 4 longues années après leur dernière sortie : « The Work »). Les enchainements d’instruments sont aussi fluides qu’imprévisibles. Une nappe électronique vient même ouvrir le titre tandis que les refrains précédent des notes de saxophone, annonçant une certaine fureur des voix et des cordes, puis vient alors l’ascension par un parfait mélange de sonorités de la part de chacun des musiciens. Tout s’assemble musicalement tandis que les paroles tendent vers un chant du cygne de celui qui se laisserait bien couler sous les vagues du temps. De nombreuses références au temps sont présentes sur cet album (le tic-tac d’une pendule, les compositions bien évidemment mais aussi beaucoup de vers aux connotations temporelles). La brillance de ces nihilistes bien élevés reste donc dans les enchaînements avec l’ajout du saxophone dans leurs compositions, sublimant la richesse du death metal propulsé aux extrêmes de la douceur. A cet instrument s’ajouteront sur cette dernière offrande du violoncelle et du banjo (en intro et outro sur « Criminals »). Le groupe se produira sur scène lors de leur passage en Europe cet été dans les plus grands festivals et feront ainsi la promo du nouveau né dont la sortie chez Metal Blade Records se fera le 30 mai prochain. De belles occasions donc pour (re)découvrir un son assez rare dans le death technique. Lineup: Adam Biggs : basse, voix Andy Thomas : guitare, voix Brody Uttley : guitare, piano, synthé, programmation Jared Klein : batterie, voix Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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