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IMPUREZA Alcázares [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 49.00 Style : Hispanic Metal |
Lien du label : ![]() Lien du groupe : ![]() | |||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 17 mai 2025 , réalisée par Valquest | ||||
¡Hola a todos, amigos! ¿Cómo están? Excusez-moi, je suis encore dans l’euphorie d’Alcázares, le nouvel album d’Impureza, qui revient après huit ans d’absence depuis La Caída de Tonatiuh, leur précédent album. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attente en valait clairement la peine. Avant toute chose, laissez-moi vous présenter les membres de ce groupe muy brutal : Il y a tout d’abord Esteban Martin au chant, Lionel Cano Muñoz à la guitare, Florian Saillard à la basse, et Guilhem Auge à la batterie. Il s’agit d’un groupe de Death Metal qui possède un concept très original : la culture espagnole et hispanique. Car oui, Impureza s’inspire de cette culture, aussi bien au niveau des textes – chantés en espagnol – que dans la composition des morceaux, notamment avec des guitares classiques typiques du flamenco, aussi bien dans la mélodie que dans les riffs déployés. Le tout est mélangé à un Death très lourd et massif, qui embrasse ces deux cultures d’une main de maître. Impureza utilise cette recette depuis La Iglesia del Odio (2010). Mais qu’en est-il de Alcázar ? Le concept fonctionne-t-il toujours au bout du troisième album ? ¡Sí, señor ! L’osmose des deux styles fonctionne encore mieux que sur les albums précédents, notamment grâce à une production qui met en valeur tous les instruments. Mieux encore : l’album est d’une fluidité sans pareille. L’intro « Verdiales », tout en guitare classique, nous emmène directement en Andalousie. Puis « Bajo las Tizonas de Toledo » nous assène des riffs lourds à nous en décoller la tête, un scream ravageur, une batterie rapide et technique – le tout alterné avec des passages et ambiances rappelant l’Espagne, avec des chœurs chantés en espagnol, mêlés à la guitare classique. Tout est cohérent, et le mariage entre les deux styles n’a jamais été aussi réussi. « Pestilencia », le premier single sorti, ne déroge pas à la règle, avec ce mélange toujours aussi poussé et qualitatif – notamment avec une intro que Paco de Lucía lui-même n’aurait pas reniée, magnifiée par la basse fretless de Florian, juste avant de se faire anéantir par les riffs Death Metal du combo. Les interludes « Ruina del Alcázar » et « Murallas » permettent de respirer, de calmer l’intensité, tout en profitant du génie de Lionel à la guitare classique, avant de reprendre une nouvelle claque avec « La Orden del Yelmo Negro », avec un solo de guitare exécuté d’une main de maître. Cet album est un pur bonheur, et sort clairement des sentiers battus – à l’instar de Nile avec la mythologie égyptienne, bien qu’à mon sens, Impureza va plus loin, notamment grâce aux guitares nylon et à la voix en espagnol, là où les Américains restent sur une voix en anglais et des instruments classiques du Death Metal. Oui, je mets Impureza au même niveau que Nile ou Melechesh en termes d’ambiance et de technicité, et je pèse mes mots ! Le retour d’Impureza est loin d’être anecdotique, et rien que pour l’originalité de leur concept, ils méritent d’être écoutés, même par les non-initiés. ¡Excelente trabajo y muchas gracias ! Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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