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BEHEMOTH The Shit of God [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 37.57 Style : Blackened metal |
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TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
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| Chronique : 04 juin 2025 , réalisée par AVALON | ||||
Les vieux routards polonais sont de retour avec un treizième album "The Shit ov God" (la merde de Dieu) : tout un programme ! 34 ans de carrière dans le black metal, c’est vraiment exceptionnel, et ils n’ont en rien perdu de leur énergie, et surtout de leur verve anti-religion ! Toujours sur le label Nuclear Blast, Nergal et sa petite troupe livrent ici un album juste magnifique. Le problème avec Behemoth, c’est qu’à chaque sortie, on se dit « c’est leur meilleur opus ». Jusqu’au suivant… Ici, la barre est haute, voire très haute. Toujours aussi intense (en tous points), l’opus ne fait « que » 37 minutes (c’est peut-être LE point négatif, car gourmands que nous sommes, nous en voulons toujours plus), mais il vaut mieux 37 minutes denses et réussies que 60 minutes longues et interminables. Côté production, c’est évidemment un sans-faute. Côté technique, idem. C’est sûrement l’un des groupes les plus « carrés » que j’ai pu voir en live, et sur album, rien n’est laissé au hasard non plus ! Alors les 8 titres sont quasi tous taillés dans la même veine d’un black/death forcément violent et sans concessions. Beaucoup de blasts à la batterie, énormément de breaks et de rythmiques alternant le chaud et le froid, histoire de ne lasser personne. Mais pour moi, ce qui fait la force, hormis la technique, ce sont les mélodies dans ce maelström métallique et également les petites trouvailles ici ou là, que ce soit des petits solos de guitare impromptus ou des chœurs féminins en arrière-plan. « Sowing Salt » est selon Nergal l’un des titres les plus violents de Behemoth… À vrai dire, dur d’en retirer un du lot ! Le titre éponyme "The Shit ov God" avance tel un pachyderme dans un magasin de porcelaine. Rythmique plutôt lente et pesante, avec ce côté épique et ce refrain entêtant. Pour ma part, j’ai adoré « O Venvs, Come! », un pur chef-d’œuvre d’une précision chirurgicale et toujours ce côté épique et magique. Au final, avec Behemoth, on est rarement (voire jamais) déçus. Nergal a beau avoir bientôt 50 ans, avoir été malade (leucémie), il avance avec une force incroyable, et toujours avec un foisonnement d’idées. Bref, un album gigantesque à ne surtout pas rater. Tout simplement. Pourvu que ça dure… Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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