CHRONIQUES ALBUMS

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Where Only the Truth Is Spoken était extrêmement attendu sur la scène Metalcore, notamment grâce à la montée en popularité ahurissante de Malevolence depuis leur signature chez Nuclear Blast et la sortie de leur excellent album Malicious Intent, qui a fait l’unanimité.

Pour ceux et celles qui ne les connaissent pas, le groupe est composé d’Alex Taylor au chant, Josh Baines et Konan Hall aux guitares, Wikkie Robison à la basse et Charlie Thorpe à la batterie. À noter que le line-up est inchangé depuis leurs débuts, ce qui est assez rare pour être souligné.

L’album est tout aussi excellent que la galette de 2022. La voix rauque et puissante d’Alex, mêlée aux riffs dévastateurs de Josh et Konan, est toujours aussi efficace et promet d’énormes mandales dans le pit.

Il n’y a aucun temps mort et le style du groupe oscille entre Metalcore et Hardcore burné ("Blood to the Leech"), breakdowns fracassants ("Trenches") et rythmes groovy ("Imperfect Picture"), voire thrashy ("If It’s All the Same to You").

Oui, les Anglais ne dépayseront pas les amateurs de Metalcore, mais ils ajoutent quelques influences ici et là qui apportent de la variété et du renouveau tout au long de l’album, ce qui fait qu’on ne s’ennuie à aucun moment.

Mentions spéciales pour "Counterfeit", qui offre un solo de guitare de toute beauté ; "In Spite", avec en featuring Randy Blythe, le chanteur de Lamb of God, véritable arme de destruction massive (mais quel breakdown, mes aïeux !) ; et "Salt to the Wound", qui débute sur des arpèges absolument sublimes avant de céder, une fois encore, aux riffs dévastateurs du combo.

Where Only the Truth Is Spoken est une franche réussite, et il ne fait aucun doute que Malevolence va continuer son énorme ascension sur la scène Metalcore internationale.