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GRIMORIO On the path of the morning star [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 44.15 Style : Horror metal |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 10 juillet 2025 , réalisée par Frozen | ||||
Formé en 2023, GRIMORIO n’a pas mis longtemps à poser les bases d’un univers bien à lui, à la croisée du heavy metal, du horror rock et d’un gothique volontiers théâtral qui convoque les figures classiques du genre que sont DEATH SS, KING DIAMOND, MERCYFUL FATE ou bien ALICE COOPER. Pour son premier album, On The Path Of The Morning Star, le quatuor italien ne cherche pas à ménager son public : l\'ambition affichée est claire et la direction artistique assumée de bout en bout. Construit comme une sorte de grimoire musical en huit chapitres, l’album navigue entre occultisme, ésotérisme et imagerie gothique. Ainsi, dès les premières mesures d’ « Unholy Communion », on sent que le groupe a pris soin de peaufiner chaque détail, notamment via la production qui est d’ailleurs l’un des atouts de ce disque : claire, équilibrée, elle permet de mettre en valeur les différentes strates d’arrangements tout en offrant une belle lisibilité à l’ensemble. Un travail net, précis, qui donne du relief aux compositions sans jamais les écraser (« As Above, So Below », « XII The Hangman », « Serenade From The Abyss »). Ceci étant, on ne peut s’empêcher de regretter un petit manque de rugosité – ce grain brut qui aurait pu accentuer encore davantage la tension dramatique de certains passages… À la voix comme à la guitare et aux claviers, Mirko Di Bella s’impose avec un timbre expressif et une présence vocale qui capte l’attention. Tour à tour narrateur, chanteur, growleur, il imprime une direction claire à chaque titre (« Aquelarre », « The Lady In The Crimson Cloak »). À ses côtés, Christian Balsamo (guitare/clavier), Liliana Teobaldi (basse) et Francesco Paladino (batterie) forment une section solide et jamais démonstrative à outrance. Le jeu de batterie, notamment, apporte une vraie dynamique à des morceaux comme « Morning Star » ou « As Above, So Below ». Les claviers, très présents tout au long du disque, participent activement à l’atmosphère générale. Parfois un peu envahissants, ils n’en restent pas moins essentiels à la personnalité de l’album, offrant aux compositions une couleur bien distincte, entre mysticisme et mélancolie. Un équilibre pas toujours parfait, mais souvent réussi, comme en témoigne l’ambiance de « Marie Laveau » ou la lente montée de « XII The Hangman ». On The Path Of The Morning Star n’est pas un disque conçu pour plaire au plus grand nombre. Il demande de l’attention, de l’immersion, voire une certaine sensibilité à l’imaginaire occulte. Mais pour qui accepte de se laisser emporter, il offre une expérience cohérente, ambitieuse et pleinement assumée. Les morceaux s’enchaînent plutôt bien, portés par un fil rouge thématique qui renforce la cohésion de l’ensemble. Au final, GRIMORIO ne prétend pas révolutionner le genre, mais il en épouse pleinement les codes pour les servir avec une sincérité manifeste. Et à ce jeu-là, la mission est largement remplie. Pour un premier album, c’est un coup d’essai qui sonne comme une affirmation. Le style est clair, les intentions affirmées, et le potentiel évident. Un groupe à suivre de près… |
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