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NIGHTBEARER Defiance [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 46.07 Style : Death metal |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 21 juillet 2025 , réalisée par TomHunter | ||||
"His Dark Materials" ou "À la croisée des Mondes" est une trilogie de livres écrite par l’auteur anglais Sir Philip Pullman. L’oeuvre reprise au petit et grand écran relate le rite du passage à l’âge adulte de deux adolescents, traversant des univers parallèles et vivant une série d'aventures épiques. Pullman s'est fortement inspiré du poème de John Milton "Le Paradis perdu" datant du XVIIème siècle, et aborde des thèmes tels que ce rite post-adolescence, la mort et la religion. Sur ce dernier aspect, la communauté catholique avait mené une campagne contre Pullman, car selon elle, l’oeuvre critiquait outrageusement l’Église Catholique romaine et soutenait l’athéisme. Et l’inspiration de ces chefs-d’oeuvre aura également marqué les allemands de NIGHTBEARER pour ce dernier opus. Un album qui se découvre d’un voile plus sombre que ses prédécesseurs, un voile terne dans la voix de Mickael Torka, grave et agressive, mais aussi dans les compositions partagée entre un death old school et un black metal jonché de blast beat et de tremolos, un rendu qui crée une ambiance générale presque atmosphérique selon les morceaux (oui les styles sont variés cette fois-ci). Certains solos sont ralentis, rendant l’expérience encore plus expectative quand au déroulé de l’oeuvre. "Defiance" est cependant une course contre la montre qui alterne entre les genres, avec pour chef de file la mélodie présente partout et tout le temps. Le sable du temps nous passe encore une fois entre les doigts, ce qui pousse à plusieurs écoutes tant les fragments de compo cachés ici ou là sont divins. La technique de Mickael Torka a également bien évolué depuis leurs débuts en 2018. Les couplets sont soufflés d’une voix grasse et arrachée de ses tripes, laissant au chanteur peu de repos entre les passages aigus et très graves. Une voix soufflée donc car elle s’apparente à un vortex oral bluffant et s’additionne au son des guitares qui enveloppe tout dans la composition. La production comble le tout dans son ensemble. Chaque piste dévoile une expérience auditive chargée et musicalement très forte. Les instruments créent un tumulte nébuleux tant dans le fond que dans la forme. "One Church over All" revient cependant au death old school avec une voix et un riffing qui pourraient dater des années 90. On ne boudera pas notre plaisir avec ce morceau qui mêle à la perfection la spirale furtive mentionnée plus haut et ce son cher aux initiés. On retrouve un côté épique dans l’histoire racontée tout au long de cet album mais aussi dans les changements de tempo et les mélodies employées, retraçant le chemin des principaux protagonistes. L’utilisation des breaks peut alors être perçue comme un changement de chapitre, une bataille, un sommet, etc… Le travail sur la pochette de l’album avec des couleurs et des références notables est réalisé par Timon Kokott, artiste peintre pour Horn, Antrisch (dans le black) ou encore Darkness (thrash allemand). Leur première galette (Tales of Sorcery and Death) au son pur "swedeath" et transpirant le riff crasseux grâce à la Boss HM-2 (pédale de guitare d’anthologie pour le style concerné) avait une autre allure bien que sorti en 2019. À cette époque, on entendait surtout les influences de Bloodbath ou Dismember transparaitre dans leur jeu. Le deuxième album (Ghosts of a Darkness to come) ne viendra que renforcer ces influences car la frappe est toujours aussi forte, le rythme maintenu au taquet et les solos de guitare au plus aigu avec toujours cette résonance reconnaissable. Avec "Defiance", NIGHTBEARER prouve son souhait d’évoluer vers un death résolument plus mélodique. Tracklist : 1. Dust 2. His Dark Materials 3. Defiance 4. One Church over All 5. Dying Knows No Bounds 6. Reign Supreme 7. Under the Sun of War 8. Ascension 9. Until We Meet Again 10. Republic of Heaven Line-up : Michael Torka – chant Dominik Hellmuth – guitare lead Tristan Schubert – guitare rythmique Florian Böhmfeld – basse Manuel Lüke – batterie Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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