CHRONIQUES ALBUMS

Il y a un milliard d’années, j’écoutais beaucoup Garbage. J’étais dans une phase “rock alternatif”, durant laquelle ma chaîne hi-fi crachait à longueur de journée The Offspring, Green Day et autres Sum 41. Mitaines rayées au bras, pantalons larges, eye-liner qui coule : oui, je l’avoue, j’ai été complètement biberonnée par MTV à l’époque. Mais, j’ai fini par délaisser ces artistes pour explorer d’autres sphères musicales.

Le groupe de Shirley Manson revient cette année avec un 8ᵉ album studio “Let All That We Imagine Be The Light”, quatre ans après leur dernier opus “No Gods No Masters”, qui avait, paraît-il, marqué les esprits. Cette actualité était donc l’occasion de redécouvrir leur musique et de voir ce qu’ils étaient devenus pendant que j’avais le dos tourné.

La voix profonde de Shirley Manson, les guitares aiguisées et un peu grunge ainsi les passages électro ont donc de nouveau résonné dans mes oreilles. Dès la première écoute, je ne trouve pas que le groupe montre une évolution particulière entre le premier album éponyme sorti en 1995 et celui-ci ; si ce n’est que le premier album avait quelque chose de plus underground et de plus singulier. Un peu comme les autres chroniqueurs que j’ai pu lire ici et là, j’ai ressenti un gros manque d’originalité dans cet opus. Je lui ai quand même donné une chance, en le repassant plusieurs fois, mais rien n’y fait, j’ai toujours eu les mêmes ressentis.

Le groupe se reposerait-il sur ses lauriers ? “Let All That We Imagine Be The Light” manque, pour moi, de profondeur. Le thème majeur abordé est la quête du bonheur, avec un parallèle avec la lumière, qui devient un phare dans la nuit, un espoir que chacun peut atteindre, dans l’amour et la joie. Bof, bof… Du vu et du revu, tout ça. Pour moi l’album fait l’effet d’un pétard mouillé : je n’y vois pas trop d’intérêt, à part le fait de me rappeler mes souvenirs d’ado.

TRACKLIST :
There’s No Future In Optimism
Chinese Fire Horse
Hold
Have We Met
Sisyphus
Radical
Love To Give
Get Out My Face AKA Bad Kitty
R U Happy Now
The Day That I Met God