CHRONIQUES ALBUMS

La bande à David Davidson est de retour avec New Gods, New Masters ce 26 septembre, et c’est une nouvelle branlée signée par les Américains.
À bientôt pour une prochaine chronique !
Quoi ? Vous en voulez plus ? Bon d’accord, mais c’est bien parce que c’est vous…

Le groupe est donc toujours composé de David Davidson à la guitare et au chant, Harry Lannon à la guitare, Alex Weber à la basse et Ash Pearson à la batterie.
Revocation est réputé pour être un groupe très technique avec son mélange de thrash et de death aux multiples influences. Et ce n’est pas ce dernier album qui changera la donne !
Le groupe continue sur la lancée entamée avec The Outer Ones et Netherheaven : des morceaux techniques, plus sombres et moins mélodiques que sur un Chaos of Forms, mais toujours diablement efficaces.

La voix de David défonce tout sur son passage et les riffs de guitare nous clouent littéralement au sol tant leur puissance est phénoménale. La preuve avec "Despiritualized", qui balance des riffs à se demander comment David parvient à chanter par-dessus.
La basse d’Alex et la batterie ne sont pas en reste, notamment sur "Dystopian Vermin", où les grosses cordes claquent comme une mandale et où les fûts d’Ash accentuent l’aspect très thrash du morceau.
Tout l’aspect technique et l’inspiration de Revocation sont condensés dans "The All Seeing", un instrumental (le son de basse, bon sang !) qui ne laisse plus aucun doute sur le génie du groupe. Le solo de guitare, comme plusieurs autres sur l’album, est un vrai régal.

Mes préférences vont à "Sarcophagi of the Soul", qui enchaîne riffs syncopés et double grosse caisse absolument délicieux, et à "Cronenberg", avec en featuring Johnny Davy de Job for a Cowboy, qui rajoute encore un peu plus de lourdeur au morceau.
Inutile de préciser que je suis plus que conquis par New Gods, New Masters.
Pour les fans de Revocation, allez-y les yeux fermés, vous allez adorer. Et pour les autres… qu’est-ce que vous attendez pour vous y mettre ?