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BLACKBRIAR A thousand little deaths [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 42.06 Style : Metal symphonique gothique |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
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| Chronique : 18 septembre 2025 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Encore sous le charme de leur précédent opus « A Dark Euphony » que j’avais chroniqué il y a deux ans dans ces mêmes pages, je suis terriblement impatient de découvrir le troisième album de Blackbriar, dont les quelques singles déjà sortis en vidéo ont aiguisé mon appétit de mélodies sombres et symphoniques. J’avais fait la comparaison lors de ma chronique précédente avec le Within Temptation d’antan, alors que la bande à Sharon diffusaient un metal gothique assez unique pour l’époque, j’avais sous-entendu que Blackbriar représentait l’évolution de ce que Within aurait pu devenir s’ils n’avaient pas délaissé leur côté sombre et introspectif pour un peu plus d’orchestration et de facilité d’accès musical. Ici cette analogie n’est plus de mise, le groupe s’étant affranchi de ses influences, ils affirment maintenant un style à part entière, toujours emmené majestueusement par la chanteuse Zora Cock. Même chose pour les parties vocales, Zora sait à présent imposer sa personnalité et sa façon propre de chanter là où elle semblait encore il y a quelques années toujours très influencée par Kate Bush et Loreena McKennitt (je me trompe peut-être mais c’est mon intime ressenti). Après plusieurs écoutes, la musique des néerlandais est toujours aussi intense et immersive, on plonge aisément dans des profondeurs de beauté romantique et de frissons obscurs, Zora nous hypnotise par sa voix douce et aérienne, soutenue par une masse sonore qui nous transporte toujours plus intensément dans des horizons inconnus. Mais il manque quelque chose par rapport aux deux précédents albums, la dimension symphonique qui se trouvait être l’âme de cette musique de par l’effet grandiose que par l’inspiration des partitions a totalement été occultée par ce côté romanesque, voire mélodico-dépressif, un peu à la Theater of Tragedy à leur époque ou même Leave’s eyes. Mis à part « I buried us » et « Harpy », étrangement en fin de disque, où l’on retrouve ces éléments accrocheurs du groupe, on tourne un petit peu en rond. Ce manque d’intensité m’attriste quelque peu car c’est justement ce côté orchestral grandiloquent à tendance dépressive qui m’intéressait le plus et je peine réellement à différencier chaque morceau. Tout se ressemble un petit peu trop, les claviers sont noyés dans la torpeur des autres instruments, la batterie peine à se faire une place à cause d’une forte compression sonore (le mal des studios de notre époque…). Même les guitares ne se démarquent pas plus que cela, on a l’impression d’une sorte de flot continu, comme une histoire contée sur un ton monotone, à l’approche du sommeil. Loin d’être un mauvais album (et qui serais-je pour penser cela ?), A thousand little deaths ne transcende hélas pas son prédécesseur qui reste réellement une pièce magistrale de metal symphonique sombre, non détrônée à ce jour par ce nouvel essai. Lineup : Zora Cock – Vocals Bart Winters – Guitars Robin Koezen – Guitars Siebe Sol Sijpkens – Bass guitar René Boxem - Drums Ruben Wijga - Keyboards Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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