CHRONIQUES ALBUMS

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AURI
III - Castles and beginnings [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 56.00
Style : Folk-rock atmospérique
Lien du label : http://www.nuclearblast.com
Lien du groupe : https://www.facebook.com/aurlband
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 24 septembre 2025 , réalisée par IvanJack25
   
Auri est une formation atypique constituée du maître d’œuvre de Nightwish Tuomas Holopainen aux claviers, de la chanteuse violoniste Johanna Kurkela et du flûtiste guitariste  de Nightwish Troy Donockley. Loin des sphères metal symphoniques que nous aimons si bien chez les finlandais, la musique d’Auri est un monde à part, enchanté, mythique, presque irréel, alliant le médiéval et le folk aux sonorités celtiques, le tout orné d’une féerie entre les contrées de Tim Burton et de Disney.
 
Les deux premiers volets m’avaient déjà beaucoup intéressé, autant par la recherche mélodique poussée  que les multiples ambiances éthériques diffusées. Sur ce troisième album, ils transcendent ces idées qu’ils maîtrisaient déjà et vont jusqu’à créer un univers tout à fait personnel, onirique et très cinématique. Les ambiances sont affinées, colorées, comme si nous pénétrions dans une forêt irréelle et jamais explorée pour une expérience sans précédent.
 
Les dix chansons se délient comme une brume vaporeuse et légère, emmenant notre esprit ouvert par-delà des mondes sans pareil et munis d’une infinie douceur, une candeur même. Nous accompagnent dans ces pérégrinations volatiles harpes, violons, percussions, guitares, voix célestes, chant angélique, flûtes irlandaises et Uilleann pipe, pour une expérience spirituelle immersive et bourrée d’émotions pures et mélancoliques.
 
La voix de Johanna demande un petit temps d’adaptation, son timbre très haut et enfantin peut rebuter au départ mais on se rend compte que c’est elle qui rend cette pureté et cette fragilité essentielles au sein de ce voyage intemporel. Elle me fait parfois penser à Candice Night (Blackmore’s night) et souvent à Cécile Corbel.
 
Le trio est maintenant accompagné de musiciens de sessions pour donner du corps et de l’organique à toute cette féérie afin de la transposer sur scène (claviers, batterie)
 
Beaucoup de moments frôlent la magie comme l’entrée en matière, « The Invisible Gossamer Bridge » qui nous plonge instantanément dans l’éther et dans des paysages brumeux que ne renierait pas maître Burton, « Librairies of love » se trouve superbe de volupté et de mélodies vocales somptueuses, « Helios » est enivrant à souhait et le final « A Boy Travelling With His Mother » se présente comme un véritable conte musical d’une beauté absolue, mi-narré mi-chantonné d’où l’on aimerait ne jamais faire émerger notre âme ainsi régénérée.
 
Beaucoup d’images nous traversent pendant cette écoute et je pense que cet album pourrait décorer un film d’ambiance épique, de fantasy ou même historique. J’ai ressenti quelques influences des plus grands compositeurs de films actuels, comme Alan Silvestri, Michael Giacchino et un petit côté Danny Elfman qui revient souvent. J’espère que ce challenge se présentera à eux un jour.
 
Je conclurai par seulement quelques mots, émotions, sensations qui m’ont nourri pendant ce beau voyage, le genre de musique dont nous avons tous besoin actuellement afin d’abandonner la réalité affligeante de ce monde violent et absurde en perdition. Rêve, légèreté, oubli, plénitude, déconnection, majesté, béatitude, éternité…



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