CHRONIQUES ALBUMS

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HIGH ON WHEELS
The Monkey [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 01.00
Style : Stoner / desert rock
Lien du label : https://www.klonosphere.com/?fbclid=iwy2xjawnz23plehrua2flbqixmabicmlketa1awxknw43a1lguhdxmddear5ejdjyevyyevormvm9anfxy3rb0mec_dgbdinjsud6rl68ffrfv52__i9kag_aem_oi4v7zj54f0sldywn7lltg
Lien du groupe : https://www.highonwheels.live/?fbclid=iwy2xjawnz29zlehrua2flbqixmabicmlketa1awxknw43a1lguhdxmddear5ejdjyevyyevormvm9anfxy3rb0mec_dgbdinjsud6rl68ffrfv52__i9kag_aem_oi4v7zj54f0sldywn7lltg
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 13 octobre 2025 , réalisée par inglewood
   
Depuis plus d’une décennie, High On Wheels trace sa route dans le paysage stoner / desert rock français, avec un son brut, direct, et une énergie qui s’épanouit surtout en concert.
Avec The Monkey, le groupe franchit une étape supplémentaire : il parvient à capturer cette fureur scénique dans l’intimité du studio, tout en conservant ce charme âpre, presque organique.

Dès les premières pistes — “Get Down”, “The Monkey Who Dipped His Balls In My Whisky” — l’auditeur est projeté sur un bitume brûlant, sous un ciel écrasant, avec des riffs qui roulent comme une semi-remorque sous le soleil. On pense à Kyuss ou Truckfighters, à ces ambiances qui mêlent chaleur, distance, poussière, mais aussi soulagement quand le riff décroît, quand le silence revient.


L’album ne s’essouffle pas : il alterne moments intenses, descentes dans des grooves lancinants, montées en puissance. Des morceaux comme Lost In Space ou Wolf & Dog promettent à la fois volume, maîtrise instrumentale, et mélodies qui restent. On sent que chaque morceau est calibré pour résonner en live.

Si tu aimes le rock qui ne triche pas, qui assume ses défauts comme ses qualités, The Monkey est pour toi, cet album est une escapade dans un désert imaginaire — c’est lourd, c’est chaud, c’est tendu, parfois étouffant, mais toujours vivant.

L’album ne joue pas la carte de la finesse ou de la subtilité extrême. On est dans l’impact, dans l’immédiateté. Ceux qui cherchent des envolées lyriques ou des arrangements ultra sophistiqués pourraient préférer d’autres registres. Mais c’est précisément ce parti pris de simplicité musclée, de dépouillement, qui fait le charme de The Monkey.


The Monkey est un disque qui inspire, non pas par son originalité radicale, mais par son authenticité, son engagement, sa capacité à faire vibrer les guitares, à vous faire transpirer dans un garage, ou brûler les phalanges à force de headbang.

C’est sans doute leur album le plus abouti jusqu’ici : plus compact, plus intense, plus fidèle à ce que le trio fait de mieux.





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