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SUN OF THE DYING A Throne of Ashes [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 41.25 Style : Doom dark metal |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 20 octobre 2025 , réalisée par AVALON | ||||
Je dois dire que la scène metal espagnole nous est plus ou moins inconnue, avec peu de groupes exportés internationalement. Peut-être faudra-t-il compter sur les Madrilènes de Sun of the Dying, qui sortent leur troisième album sous le label AOP Records : « A Throne of Ashes » (Un trône de cendres). Un groupe qui compte, au passage, pas moins de six musiciens pour réaliser ces six titres. Dès le premier morceau, « Martyrs », autant le dire : c’est du 10/10, avec un doom/dark très inspiré de Paradise Lost — la ressemblance est criante. Le chant alterne entre un growl blackened et un chant clair juste parfait dans les passages plus calmes et aériens. Une alchimie très plaisante et réussie. Mais voilà : le deuxième titre vient casser ce bel élan, avec une entrée en matière très (trop) pachydermique, à grand renfort de riffs thrash saccadés. Heureusement, après cette intro poussive et assez agaçante, le chant clair revient et on a droit à un dark plus mélodieux... pour finalement retomber dans ces riffs et ce doom un peu lourdingue. Pour moi, c’est le morceau le moins bon, dommage de l’avoir placé si tôt dans l’album. Le troisième titre, doomesque à souhait, arrive avec force claviers (trop présents), et ce duo entre chant clair masculin et chant clair féminin. Magnifique, on pourrait presque parler de Tristania, en un peu plus doom et voluptueux. Vient ensuite le quatrième morceau, qui alterne encore une fois entre chant blackened et chant clair, entre doom et dark, pour finir sur une note plus épique et énergique. L’avant-dernier titre reste dans la même veine, avec une ambiance qui n’est pas sans rappeler My Dying Bride, notamment grâce à l’utilisation du violon sur fond de doom pesant. Le dernier morceau débute par un simple piano et un chant aérien, pour retomber ensuite dans un doom dark ici trop linéaire et peu inspiré. Au final, un album avec de très bonnes idées (l’alternance chant clair / chant growlé, l’apport du chant féminin), mais qui manque encore d’inspiration et de prises de risques. Il faudrait à la fois se démarquer des groupes qui les ont influencés, et proposer quelque chose de plus inventif dans un genre — le doom — qui peut vite devenir lassant s’il devient trop redondant d’un morceau à l’autre. Ils ne sont pas loin du but, mais il reste encore une grosse marche à franchir. Je conseille néanmoins une écoute, notamment pour les fans du genre. Pour des raisons de confidentialité YouTube a besoin de votre autorisation pour charger. Pour plus de détails, veuillez consulter nos Politique de confidentialité. |
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