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ANNISOKAY Abyss – The Final Chapter [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 45.00 Style : Metalcore |
Lien du groupe : ![]() | |||
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 20 novembre 2025 , réalisée par inglewood | ||||
Franchement, j’ai lancé Abyss – The Final Chapter en me disant : “Ok, Annisokay, je vois le délire : metalcore moderne, refrains catchy, gros mix… ça va être cool mais sans surprise.” Bah en fait non. J’ai pris une petite claque. On retrouve évidemment tout ce qui fait leur style : les guitares tranchantes, les synthés qui donnent une vibe futuriste, et surtout cette alternance énorme entre screams et chant clair. Mais sur cet album, ça sonne plus cohérent, carré, comme si les mecs avaient enfin trouvé le bon dosage entre bourrinage et émotion. Ce qui m’a surpris, c’est l’ambiance globale. Y’a un côté très “fin de cycle”, presque cinématique, comme si chaque morceau servait à fermer une porte, à régler un compte, à aller au bout d’un truc. Les prods sont ultra propres : ça tape fort, c’est précis, mais ça garde une certaine chaleur. Niveau thèmes, c’est sombre mais pas plombant. Ça parle de chute, de doutes, de traverser des zones grises, mais ça glisse souvent vers de la résilience. Tu sais, la vibe “ouais c’est la merde, mais j’avance quand même”. Ça fonctionne super bien avec leur univers un peu cyber-apocalyptique. Le morceau d’ouverture « Into The Abyss » pose immédiatement l’ambiance, il évoque un plongeon dans les ténèbres, le chaos intérieur. Musicalement, on peut imaginer un début sombre, atmosphérique, presque comme une introduction cinématique qui prépare l’auditeur à ce “chapitre final”. Il sert de porte d’entrée vers l’univers émotionnel qu’Annisokay veut explorer : la perte, l’angoisse, la confrontation à soi-même. “Human” aborde probablement la fragilité humaine, les doutes, la vulnérabilité. C’est un thème classique mais central dans beaucoup d’albums introspectifs de metalcore : reconnaître qu’on est imparfait, que nos émotions peuvent être notre force et notre faiblesse. Musicalement, on peut s’attendre à une alternance entre passages “calmes / clairs” et explosions, pour bien traduire cette tension intérieure. Finalement, ce Final Chapter ressemble plus à un réflexe de maturité qu’à une simple suite. Le groupe ne révolutionne pas le metalcore, mais il l’utilise intelligemment. Si tu aimes quand ça tabasse mais que tu veux quand même un refrain qui reste dans le crâne, c’est pile ce qu’il faut. Bref, c’est un album qui se déguste d’une traite, qui met des grosses baffes mais qui sait aussi te filer la petite étincelle émotionnelle au bon moment. Et honnêtement ? Pour un “dernier chapitre”, ça donne surtout envie de voir le prochain bouquin. |
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