CHRONIQUES ALBUMS

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FAUXX
Anteroom [ 2025 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.20
Style : Expérimental/indus metal


Lien musical : https://fauxx1.bandcamp.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 novembre 2025 , réalisée par AVALON
   
Nous savons trop peu de choses sur FauxX (étant donné que, désormais, peu de groupes prennent la peine de faire un site internet). Nous avons donc glané ici ou là quelques informations concernant ce duo français, qui nous arrive avec son opus « Anteroom ».

Le duo est composé de Joachim Blanchet (Hoa Queen) et Jean-Baptiste "Job" Tronel (Tagada Jones), pour ce groupe ou projet de type « metal industriel ».

Dès la première écoute, je me suis dit : « c’est un mélange entre Ministry et Punish Yourself (pour ceux qui connaissent) ». Ministry pour le côté metal indus / thrashy, Punish pour le côté plus indus/electro expérimental. L’album mélange ces genres avec de bonnes surprises, comme le premier titre « hyperwar », avec une mélodie entêtante et ce côté froid, indus et martial. Un excellent titre.

Mais voilà, d’autres titres sont trop indigestes pour mes petites oreilles, tel « Sun of despair », entre voix saturée et lignes mélodiques expérimentales, anti-mélodiques au possible, déstructurées et pachydermiques. Il faut s’accrocher parfois...

Le titre « The Revealer » est un featuring avec Diego Janson du groupe grindcode Karra, toujours dans cet esprit industriel/metal expérimental. Intense, sombre, et qui doit sûrement donner toute son aura en concert.

« Burnt Velvet Retinas » me fait songer à du « The Young Gods » en plus énervé, avec cette ambiance électronique limite trance.

L’avant-dernier titre est une reprise de New Model Army : « Here Comes The War », qui, à l’origine, était un titre plutôt pop/rock’n’roll et que l’on a passé à la moulinette métallique, avec une voix hyper saturée et un style rock’n’roll désormais transformé en indus/harsh ’n’ roll. J’avoue avoir complètement perdu l’esprit de la chanson initiale, mais si l’on veut une reprise 100 % « revisitée », on y est.

On finit par le titre « poison life », toujours expérimental mais un peu plus accessible, avec cet indus lancinant.

J’avoue que cet album est pour le moins déroutant et ne s’adresse qu’à une partie des fans d’electro/indus ouverts d’esprit. Le groupe pousse vraiment les retranchements du côté expérimental (souvent sans lignes mélodiques), trop pour moi, mais qui a le mérite d’exister et s’adressera vraiment aux amateurs du genre. Sur album, cela m’a laissé assez perplexe, sauf pour le premier titre ; mais en concert, cette ambiance et ces expérimentations devraient prendre une toute autre dimension.



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