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HYVER Shaâtaunoâr [ 2025 ] |
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CD AlbumDurée : 1.06.35 Style : Black Metal |
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ORIGINALITE![]() |
TECHNIQUE![]() |
PRODUCTION![]() |
EMOTION![]() |
| Chronique : 23 novembre 2025 , réalisée par Paimon | ||||
Après plusieurs jours de marche en direction du château de Strahd, vous faites une halte dans une vieille maison abandonnée. Vous ouvrez la porte d’entrée, grinçant comme un monstre, et arrivez dans une pièce aux fenêtres cassées et aux murs de pierres grises, couverts de mousse. Vous regardez autour de vous mais ne voyez que l’obscurité lorsque, soudain, une petite lueur apparaît… Vous réussissez votre jet de perception et remarquez que la lueur est celle d’une vieille pipe en bois éclairant le visage de votre humble serviteur, messire Paimon ! Vous ne vous trompez pas : nous sommes aujourd’hui dans un univers d’héroïque fantaisie. En effet, nous allons chroniquer le dernier album d’Hyver : « Shaâtonoâr », un album dont vous êtes le héros ! C’est un vrai plaisir de chroniquer cet album car il mélange mes deux passions : le Black Metal et les livres dont vous êtes le héros. Ahhh, cet album me donne envie de ressortir « Le Sorcier de la montagne de feu », mon préféré… Enfin bon, ce n’est pas le tout, mais il serait peut-être temps de commencer la chronique. Hyver nous a déjà régalés avec ses deux premiers albums, « Sorcier-hibou » et « Noirceur mystique d’autrefois », mais ce troisième album est, je trouve, bien au-dessus des précédents. L’album commence par une intro au synthé, « La forêt et l’arrivée », dans laquelle nous avons chevauché pendant plusieurs jours. Notre monture est éreintée. Nous sommes devant un bâtiment qui tombe en ruine, recouvert par la végétation. Nous avons donc le choix entre ne pas entrer dans le bâtiment — ce qui fait que nous devons arrêter l’album — ou entrer à l’intérieur en passant à la piste deux. Je ne sais pas pour vous mais, personnellement, je fais partie de ces aventuriers qui n’hésitent pas à parcourir tout ce que l’on nous propose. Nous passons donc au deuxième morceau : « Shaâtonoâr ». Nous commençons la piste par une intro très médiévale pendant environ trente secondes, puis arrive la partie Black Metal. Dans l’ensemble, le morceau est très épique : il alterne entre gros blasts sur fond de synthés, guitares déchaînées et entraînantes, et parties en palm-mute rappelant les vieux albums de Immortal. Pour ce qui est des paroles, nous arrivons devant la forteresse — à première vue abandonnée — de Shaâtonoâr. Les jardins sont en friche, les arbres sont morts, les fenêtres sont cassées. Entre tous les morceaux se trouvent des interludes nous proposant soit de passer à la piste suivante, correspondant à la pièce la plus proche du château, soit de passer à une piste plus lointaine si l’on ne veut pas explorer ce qui se trouve autour de nous. Tous les interludes sont faits au synthé, donnant une ambiance très médiévale, et l’on nous donne des indications sur ce qu’il est possible de faire. Je ne vais donc pas les détailler un par un et vais plutôt me concentrer sur les morceaux. Le quatrième morceau, « Salle d’arme », est plus mélodique que le précédent titre avec, par exemple, le riff à 01:36, très lent, dont les mélodies rappellent « Par le sang versé » de Véhémence. Ce titre nous présente, comme son nom le laisse présager, l’arrivée de l’auditeur dans la salle d’arme de la forteresse. Pièce dans laquelle nous faisons la rencontre d’une armure hantée qui nous attaque. Nous lui faisons tomber un lustre sur le heaume puis fuyons. Le morceau suivant nous fait découvrir le « Salon de chasse ». Comme pour le titre éponyme, nous commençons par une intro au synthé durant une trentaine de secondes, puis le morceau démarre. Ce dernier est plus calme que les autres, plus lent. Toujours aussi mélodique mais tout de même plus lourd. Nous entrons donc dans une pièce où trophées de chasse et tapisseries ornent les murs. Nous y faisons la rencontre d’un vampire qui nous saute à la gorge, mais sommes sauvés par un elfe qui fusille la goule d’un carreau d’arbalète. Nous enchaînons ensuite avec trois morceaux : la « Chambre de repos », « Grenier – Laboratoire » et les « Cuisines ». Les riffs de ces trois titres sont très différents, mais nous allons pouvoir les rassembler car, bien qu’ils soient Black Metal, ces morceaux sont essentiellement basés sur les synthés, leur donnant ainsi une ambiance très médiévale, voire même — à mon avis — une dimension plus Dungeon Synth que les autres titres jusqu’à présent. Le mélange des deux styles plaira certainement beaucoup aux fans de Summoning. Nous retiendrons tout de même des similitudes avec la quatrième piste pour ce qui est du côté mélodique et épique de ces morceaux. Et nous finissons enfin par les « Caves » de la forteresse. Le morceau mélange des mélodies épiques et grandioses avec une grande brutalité. Je vous le dis : l’album n’aurait pu finir sur meilleur titre que celui-ci. Le morceau nous offre tout de même quelques moments de calme avec, par exemple, cet arpège incroyable à partir de 03:14, puis sa mélodie de 03:39 à 04:26. Le CD est vendu en digipack avec livret 16 pages, ou en box bois à l’effigie d’une porte de château, contenant le disque, deux patches et une carte postale. Les deux sont disponibles en version française ou anglaise. Sont également disponibles deux patches représentant le logo sous deux formes différentes, ainsi que deux t-shirts de l’album : un manches courtes et un manches longues. 01- La forêt et l’arrivée 02 :11 02- Shaâtonoâr 06 :15 03- Entrée du château 01 :43 04- Salle d’arme 05 :21 05- Couloir de l’office 01 :59 06- Escalier Art-déco 03 :05 07- Salon de chasse 06 :30 08- Tapisserie du Salon 01 :40 09- Chambre de repos 08 :28 10- Penderie de la chambre 01 :55 11- Grenier-Laboratoire 04 :18 12- Téléporteur Astral 01 :23 13- Cuisines 04 :48 14- Vide-ordures 01 :29 15- Caves 05 :32 16- Jardins et sortie 10 :34 |
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