CHRONIQUES ALBUMS

Second opus des français de Violence, le groupe n’a jamais aussi bien porté son nom, tant la production synthétique et absente de tout effet organique semble avoir été manipulée par des êtres non humains pour nous faire du mal.

Il est constitué de neuf morceaux de musique metal indus et électro, les titres sont très courts, entre deux minutes trente et trois minutes trente, comme pour épargner à l’auditeur d’éventuelles lésions auditives et cérébrales. Car même à faible volume, on a l’impression que la pression sonore ne change jamais !

On navigue parmi des batteries programmées, accompagnées de pléthore de bruitages, chuintements et autres craquements et cliquetis synthétiques très désagréables par leur répétition et leur rapidité d’exécution. Les basses et guitares sont ultra saturées, monocordes, sans aucune mélodie et le chant hurlé n’en finit pas de me provoquer des convulsions nerveuses terribles au niveau de la conscience et de l’acceptation artistique.

Les featuring avec Horksh et Graphyt ne réussissent à me convaincre de tout ce maelström de décibels à la limite du supportable, j’ai vraiment du mal à terminer cette galette, heureusement très courte, à peine une demi-heure.

Pour amateur de musiques électro extrêmes uniquement, je dirais même extrêmement bruyantes, froides et anti-mélodiques au possible.


Lineup :
Frédéric “Niveau Zero” Garcia ; machines, chant
Fabio Meschini ; guitares,
John Kazadi ; chant
Morgan Sansous ; batterie.