CHRONIQUES ALBUMS

Headkeyz est un groupe montpelliérain composé d’Adrien Girard, alias Edge, au chant, de Timothée Bertram et Stella Cristi aux guitares, de Samuel Maréchal à la basse et de Sylvain Molina à la batterie.
Leur deuxième album, The Cage & the Crown : Chapter 2, qui sortira le 16 janvier 2026, mélange des styles surprenants mais extrêmement plaisants, parfaitement combinés entre eux.

Le groupe puise dans des influences multiples : le rock alternatif typé 90’s, le nu metal et des riffs groovy et fuzzy hérités des années 70.
Sacré mélange, me direz-vous, mais le résultat donne un album riche et varié, qui s’écoute d’une traite en passant d’une ambiance à l’autre sans jamais provoquer la lassitude.

« The Crown », qui ouvre l’album, pourrait rappeler dans son atmosphère un morceau de A Perfect Circle : riffs puissants, mélodiques, planants et légèrement dissonants. La voix d’Edge, puissante et screamée sur la fin du morceau, m’a directement fait penser à Maynard James Keenan dans l’esprit.

Avec « Intoxicated », premier single dévoilé, le côté ultra fuzzy et rock’n’roll est très présent. Le groupe y délivre un sens de la mélodie hors du commun, un solo plein de feeling terriblement efficace et une basse de Samuel qui groove méchamment.

« Viking », deuxième single sorti il y a quelques mois, est un véritable hit : un refrain absolument irrésistible, des riffs de guitare qui nous ramènent au rock alternatif des 90’s, et la voix d’Edge, soutenue par des chœurs accrocheurs, qui vous ancrera le morceau dans la tête pour longtemps.

The Cage & the Crown : Chapter 2 offre aussi des moments plus calmes, plus planants, qui ajoutent encore à la diversité de cet opus. C’est le cas de « The Keyz », dont les arpèges dissonants et presque inquiétants apaisent le jeu avant une explosion de puissance au refrain, rendant celui-ci encore plus ravageur.

L’album n’est pas très long, environ 31 minutes, mais ce n’est en rien un défaut : il est suffisamment dense et riche pour se renouveler du début à la fin, tout en restant accessible et diablement addictif.

On sent qu’Headkeyz a pris le temps de peaufiner la formule proposée dans leur premier opus : plus groovy, plus puissant et plus mélodique.
Le groupe s’est fait plaisir, ne s’est imposé aucune barrière, et c’est une véritable réussite. S’ils continuent sur cette lancée, je suis persuadé qu’ils sont promis à un très bel avenir.