Heeaaaavy metal ! vieux briscards en tête (aux vocaux, Alexander Koch ex-SPIRAL TOWER, POWERGOD et à la batterie Mark Cross ( ex-METALLIUM, HELLOWEEN), Winters Bane ressort de l’ombre à l’occasion de la parution de leur troisième album studio.

Et si le premier titre « Seal in the light » semble poser les bases d’un speed métal un peu brouillon, le rythme se ralenti par la suite au profit d’une dominance nettement plus power métal vieille école, dominé essentiellement par une grosse rythmique (présente en permanence sur l’ensemble de l’album). Mais pour aller droit au but, ce Redivivus n’est en rien transcendant et c’est la production qui avant tout (et étonnamment, compte tenu des références) pêche : son curieusement étouffé par moment et pochette frisant l’amateurisme…

Mais ce n’est pas tout, au niveau musical se ressent également un cruel manque de conviction autant dans l’interprétation (avec des solos guitares passés en mode « furtif ») que dans les compositions, vraiment trop simplistes. Les titres s’enchaînent donc dans l’indifférence générale d’une oreille habituée au son dès le troisième titre et si le chanteur tente de pousser sa voix à l’extrême (dans un registre proche de Jusdas Priest « Jugulator » dans ces cas), il y a pas mal de cheveux dans la soupe et Redivivus s’achève sans panache, retombant comme un soufflé raté. Fort bien, nous irons donc dîner à meilleure table la prochaine fois.