CHRONIQUES ALBUMS

"Hounds", c’est la tempête italienne de heavy/power métal en puissance.

Le groupe créé en 2016, à l’origine pour jouer des reprises, changera de direction assez rapidement et prendra son envol avec son propre

répertoire inspiré par les mastodontes du heavy metal et du power metal des années 80, comme "Judas Priest" et "Virgin Steele".

Avec un premier EP “HOUNDS”, sorti en 2018, où le groupe nous propose 26 minutes et 41 secondes de pur heavy metal,
du bon, du chatoyant.

Le premier album “Warrior of Sun” sorti en 2020 n’était que le premier d'une longue discographie, j’en suis certaine !

Immersion dans l’univers de "Hounds" avec le titre “Madness and Rage” et son introduction poétique,
aux allures de morceaux de science-fiction.

Le rayonnant “Warrior of Sun” qui donne la note à l’album est digne d’une évasion dans de lointaines contrées fantastiques.

Des rythmiques à en faire danser les ténèbres, un chant puissant, qui convaincrait quiconque de rejoindre l’épopée.

Cela nous ferait presque penser à du "Manowar", un heavy metal posé, façon old school, un vrai plaisir à écouter.

Avec le nouvel album “Rise Of The Immortals” sorti en 2025, la bande frappe fort.

Le groupe nous propose une folie, un son plus épique encore !

Ce n’est rien de le dire, on nous intègre d’entrée de jeu dans une nouvelle histoire,

avec la claque “Knightmare”, hennissements de chevaux, bruits de charrettes…

Nous avons franchi les portes d’une cité médiévale et que l’aventure débute !

On nous a promis de l'épique et nous avons été servis : une guitare déchainée, un chant roc résonnant,
une batterie en furie, voilà “Fight, Warrior”, c’est ce qu’on appelle une bataille chevaleresque !

Comme une envie d’aller combattre à mon tour, armée de mon plus beau dragon et de remporter ce duel.

Mais "Hounds" n’a pas encore révélé toute sa botte secrète, l’épopée est intense, tumultueuse,
quel plaisir que d’y trouver une balade et de l’instrumental, mention spéciale pour “Lohengrin”.

Ce morceau s’adresse aux amoureux(ses) de solos de guitares, il invite à la contemplation,
même la batterie a vêtu sa plus belle cape de velours pour faire place à la douceur et aux rêveries.

Le piano a l’honneur d’ouvrir la danse sur “Rise Of The Immortals”, il nous propose une mélodie calme,
progressive puis se déchaîne, rattrapé par la guitare qui rugit et que les hostilités commencent !

De l’énergie à en faire trembler les murs, des riffs accrocheurs puis le retour du clavier proche de la fin,
pour mon plus grand plaisir.

Il vient nous apporter un rafraichissement avant le grand final, l’ultime.

On nous sonne la conclusion du titre avec un déchargement de vitalité, structuré, propre.

En bref, j’ai adoré écouter et réécouter ce disque, à travers les histoires qu’il raconte, la fougue du groupe, ce vent épique qui fait du bien.

En Italie, "Hounds" a partagé la scène avec des groupes comme "Drakkar" et "Necrodeath",
c’est une ascension prometteuse et je compte suivre ça de près.