CHRONIQUES ALBUMS

Le quatuor féminin Kill the princess nous revient plus fougueux que jamais et nous livre son deuxième album bien nommé « A fire within », bourré d’énergie communicative et de furie incandescente.
 
Je ne connaissais pas ce groupe et je me suis trouvé le premier album qui m’a bien emballé et m’a mis dans le bain pour cette chronique. Pas de chichi ni de surproduction ici, les musiciennes ne font pas dans le sirupeux et jouent un rock alternatif muni de pas mal d’influences, allant du rock garage au punk, avec souvent des guitares metal saturées, saupoudré de refrains pop faits pour la scène et de mélodies presque prog par moments.
 
Le son d’ensemble est terrible, fin et puissant à la fois, mention spéciale pour la batterie qui sonne du feu de Dieu ! On ne peut s’empêcher à chaque titre de dodeliner de la nuque et de bouger les gambettes sur cette fusion de genre, ça joue vraiment bien et le timbre de voix d’Ornella, plus grave que les chanteuses actuelles du style, donne un côté décalé et bienvenu, se démarquant de leurs contemporains.
 
On surfe sur la vague de The Warning et Grandma’s Ashes avec ce côté un peu androgyne qui me plait beaucoup sur cette musique. Mention spéciale pour « Grim  Survival » et son riff d’entrée metal prog voire post metal et ce chant profond et hargneux qui donne une nouvelle couleur au groupe, un peu plus moderne et sombre que le reste des compos. Sacré bon titre !
 
Cet album comme ce groupe sont pour moi une bien belle découverte et j’avance la preuve une fois encore que nos groupes français peuvent sans problème rivaliser en qualité et en inspiration avec les meilleurs autres combos de tous les pays et de tous styles, je vous engage à découvrir ces rockeuses cash qui gagnent vraiment à être connues et qui je pense continueront à nous faire vibrer pendant un paquet d’années, c’est une grande longévité que je leur souhaite.
 
Lineup :
Ornella Roccia ; guitare – chant
Céline Vannier ; basse
Emilie Poncheele ; guitares
Eva Heinrich ; batterie