Décidément les Italiens se montrent relativement productifs en cet été 2006, pas facile d’échapper à la déferlante sonore. Cette fois ci je me suis intéressé à un nouveau cas de cette scène qui émerge. Après l’electro rock talentueux de leurs compatriotes de Ninefold, j’ai décidé de me mettre dans la dent creuse une formation complètement inconnue de mes pauvres oreilles ! Ce groupe je vous le présente : il se nomme Madwork et sort son tout premier « vrai album » ! Le gentil, l’adorable « overflow » !

Ne sachant pas à quoi m’attendre c’est tête baissée et sans méfiance aucune, que je m’apprêtais à passer à table, d’autant que les Italiens sont aussi connus pour leur cuisine, bref le bouton play enfoncé et le premier titre envoyé, je fus pris d’une incontrôlable toux, une irrépressible envie de boire, d’éteindre le feu qui me brûlait le gosier et le corps tout entier ! Mais que se passait t-il ? Jamais je n’avais connu tel déboire avant ! Malgré cette difficile expérience, et pour en avoir le cœur net, je décidais une fois encore de tenter l’expérience mais le malaise reprit de plus belle ! Je ne me connaissais pourtant aucune allergie à quelque sonorité que ce soit ! Jusqu’à ce jour ….

Etait ce du à la production audible mais sans aucune saveur ou au style pratiqué à mi chemin entre le rock, la pop, le metal, à la qualité des riffs, bien joués tout du moins de façon appliquée, mais là aussi d’une platitude presque gênante voir dérangeante, ou bien tout simplement au chant qui s’en etre terriblement mauvais (bien que certaines parties soient un brin limite niveau justesse) reste-lui aussi dans une division où il est difficile de s’échapper si l’on y prend pas garde ! Comment faire pour continuer à déguster cette galette trop cuite sur les entournures et franchement amère en son centre ! Dur de ne pas se laisser submerger par l’émotion que procure le bouton stop ! Dans ces moments là, coûte que coûte il fallait que je continue jusqu’au bout ! Peut etre allait t-il y avoir un déclic !
Mais je du me rendre rapidement à l’évidence, cette fois ci il ne se passerait rien, même la dernière miette avalée ne fut qu’une invitation à la douleur, quel dommage…..
Dommage oui, moi qui me préparait à un festin, c’est sur la cuvette des toilettes que je du passer une partie de la nuit ! Quelle tristesse de voir s’en aller autant de matière ! Excusez moi j’y retourne….. Si ça vous tente.