CHRONIQUES D'ALBUMS




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BILLY SHEEHAN
Prime Cuts [ 2006 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 52.33 - Style : Rock Prog tech
Informations :« Best Of »
Interview :
Contact label : http://www.magnacarta.net
Contact groupe : http://www.billysheehan.com http://www.myspace.com/billysheehan
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 octobre 2006 - Chroniqueur :
 

Billy Sheehan...Que d'admiration devant cet homme ! Bassiste pour Mr.Big, Niacin, Talas, David Lee Roth et Steve Vai, notre individu à l'emploi du temps visiblement chargé collabore avec Magna Carta qui sort via ce Prime Cuts une liste alléchante des divers travaux du bassiste le plus talentueux de la scène rock.

On commence avec "Elbow Grease", un morceau extrait d'un album de Niacin intitulé "Time Crunch". Une compo aux consonnances électro/groove qui vaut le détour par le feeling incroyable dégagé par les musiciens. John Novello et son Hammond B3 (ZE clavier) envoient sacrément, et Dennis Chambers fait groover le tout à la batterie. Le son crunchy de Billy associé à sa dextérité hallucinante donnent une pêche terrible à ce morceau. Le second morceau, "Sugar Blues", est également extrait d'un album de Niacin, "Deep". Sheehan est à l'affût, derrière les riffs de claviers et les breaks de batterie, et attendant le moment parfait pour débouler et attraper l'oreille de l'auditeur avec ses gammes déroulées à 8000 bpm...Aucun musicien n'est en reste, la structure du morceau restant linéaire et répétitive mais surprenant par les changements de tempo de la batterie et les breaks successifs de chaque instrument. L'ambiance générale est ici jazzy/groove, avec un brin de folie pas désagréable.

Vient ensuite "Sub Continent", de l'album de Bozzio et de Sheehan "Nine Short Films". Ici, c'est une ambiance "arabesque", avec des petites percus folkloriques, des sons du style "gongs" en fond, des nappes très légères de clavier, et la basse qui leade tout au long des 7:55. Entre soli de gammes et petites notes doucereuses, la musique repose et calme. A écouter, c'est vraiment zen. On passe ensuite à "The Trees", de Working Man (A Tribute To Rush). Contrairement à précédemment, on a ici du chant. Et devinez qui est à la batterie ? Mike Portnoy en personne. On est plus dans une ambiance de groupe "classique", où la batterie reste simple et carrée, et la basse travaille en duo avec elle. Les percus type "cloche" m'ont bien plu, c'est un morceau que les fans de Rush connaissent et la nouvelle version est à écouter "Clean Up Crew/Do A Little Dirty Work", sorti du "Live Blood, Sweat & Beers" de Niacin, groove sévère. Je n'ai que ça à dire, c'est d'un feeling hallucinant, tout est en place, carré au millimètre, complémentaire et les petits "pops" de Billy et toutes les petites touches discrètes de son jeu s'accordent merveilleusement bien au style, encore une fois très groovy/jazz, comme un Drum'n'Bass à la sauce Nouvelle-Orléans.
Voilà à suivre "Crack The Meters", avec ce son de clavier d'intro ultra sympa, et le fameux Jordan Rudess derrière les touches (puisque le morceau est extrait de son album "Feeding The Weel"). On dirait une musique de jeu vidéo, entraînante et bien composée. Cela me fait penser à un jeu de moto ou bien de baston à la Streets Of Rage (les adeptes de la Mégadrive reconnaîtront !). Ici, clavier et basse, comme dans les MIDI si alléchants des 90's (Sonic et toute la clique), travaillent en harmonie et efficacement.

The Explorers Club apparaissent sur “Time Enough” (More Than Enough Mix)" extrait d'"Age Of Impact". Quelques sons de cloche dépeignant une exploration hors du temps, un beau solo de basse tout en finesse, et la guitare acoustique de Steve Howe nous invitent à partir loin, très loin et à se laisser emporter par les nappes "étoilesques" de clavier. Sheehan improvise tout au long, comme sur la plupart des morceaux de cet album d'ailleurs. En plein milieu du morceau, l'ambiance change radicalement, toujours aussi planante mais plus électrique. Aucun renvoi aux riffs précédents, tout se déroule comme un tapis rouge sans retour inutile en arrière. Un véritable voyage..."Super Grande", de l'album "Organik" de Niacin, nous montre arrangement et composition nés de mains virtuoses. Entre le piano en intro, le son vibrant du Hammond B3 et la basse au son sublime en accord symphonique avec la batterie comme toile de fond. Grandiloquent, funk, groovy, on ne s'en lasse pas !! Et enfin...LE solo. "Bass Solo, Buffalo 1994", le solo de basse qui dure 6 minutes, enregistré avec un micro à main pendant un live. Je ne peux rien dire...la vitesse hallucinante de Sheehan au doigt m'a étalé dès les premières notes. Déboulades endiablées, harmoniques sifflantes, staccato, legato, slap, pop, et même TORSIONS du manche de la basse !! Sheehan possède un vibrato sur son instrument et, accouplé à la distorsion légère qui fait ce son si particulier qu'on lui reconnaît entre mille, il fait vibrer le corps de l'auditeur tout entier. Certains ne trouveront pas d'intérêt à cette "démo" pure et simple, mais les notes sont propres à pleurer et pas une seule faute de jeu n'assombrit le tableau. On distingue tout d'un bout à l'autre, c'est impressionnant de virtuosité et de technique. Ecoutez, tout simplement...

Vous l'aurez compris, cet album est funk, groove, jazzy et magnifiquement bien interprété. Un "best-of" de ce qu'a pu faire Billy Sheehan, c'est donc un best-of du best-of. Une grande claque pour tout bassiste qui se respecte...








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