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FOREST OF SILENCE Philosophy Of Winter [ 2006 ] |
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- Durée : 35.56 - Style : Black Metal | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 04 décembre 2006 - Chroniqueur : | |
Originaire de Hongrie, Forest Of Silence existe depuis 1997 et se présente comme l’activité parallèle de Winter, claviériste des excellents Sear Bliss. On constate notamment et immédiatement l’affiliation évidente avec ces derniers, période "The Haunting", dans la recherche d’atmosphères froide et ô combien délectables. Les thèmes d’explorations de ce "Philosophy Of Winter" sont bien connus de tous : ambiances hivernales, croyances polythéistes avec le folklore habituel, décor sépulcral, corpse paint, tout y est, rien n’a été oublié et les clichés culminent ici incorrigiblement. Musicalement, les guerriers de l’hiver officient dans un Black Metal des plus traditionnels et sans grande fantaisie. On ne s’embarrasse pas ici de superflue, toutes les compositions sont construites d’après le même schéma, ainsi dire que pour l’effet de surprise, faudra repasser. Au demeurant, claviers dominant les propos, fluidité dans les arrangements, guitares abrasives distillant quelques motifs mélodiques bienvenus, production soignée sans dénaturer la systématique du mouvement, toujours cette même rengaine qui, dans le cas présent, s’accomplit agréablement et sans carences apparentes. En effet, ces cinq longues pièces présentent nombres de qualités honorables qui contenteront sans peine l’auditeur lambda. En témoigne l’excellent et enivrant "At The Dawning Of Chaos". Efficace, généreux émotionnellement et intelligemment orchestré, "Philosophy Of Winter" remplit, sans éblouir, sa fonction de suffisance et les Hongrois se contentent ici du minimum syndical. Avouons-le, les réalisations du même acabit bourgeonnent, chaque mois, en nombre incalculable et il faudra, à l’avenir, bien plus d’envergure artistique à Forest Of Silence, pour prétendre à une distinction particulière. Toutefois, cet album, malgré son cruel manque de singularité, s’avère d’excellente facture et logiquement recommandable. Aussi, les nostalgiques du magnifique et référentiel "The Haunting" trouveront ici matière à se réjouir tant l’analogie est flagrante. | |
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