Stop !!!!!! Vous! Oui vous, arrêtez vous ici. Voici l’album qui vous manque dans votre discothèque en ce début d’année. Vous aimez le Doom ? Très bien alors suivez ces lignes, le nouveau « Swallow the Sun » est là et bien là.
Pour ceux qui ne connaissent pas, « Swallow the Sun » est un groupe Finlandais crée en 2000 par Juha Raivio guitariste du groupe Stoner Rock « Plutonium Orange », dont le batteur Pasi Pasanen rejoindra Juha peu de temps après. Markus Jämsen (guitariste) rejoint le groupe l’année suivante ainsi que Mikko Kotamäki (chanteur), Aleski Munter (claviériste) et Latti Honkonen (bassiste), trois ex-membres du groupe de Black Metal « Funeris Nocturnum ».
A noter que « Swallow the Sun » terminera troisième aux Finnish Metal Awards 2003 dans la catégorie "Meilleur Espoir". Nous parlerons ici de « Hope », le troisième album des Finlandais.

« Swallow the Sun » pratique un Doom teinté Death dont le style me fait penser à un mélange de « Katatonia », de « Opeth » et de « My Dying Bride ». L’album est plus posé et moins agressif que les deux productions précédentes, tout en conservant des parties violentes.
Pénétrez l’univers de « Hope » et découvrez un monde de tristesse et de beauté, tout l’ensemble de cet album est bon, je ne trouve rien à y redire, le son colle parfaitement, il est puissant, clair et tous les instruments sont à leurs places. Neuf titres le composent et ils sont tous de qualité. Certains comme « These Hours Of Despair » ou « The Empty Skies » sont un peu plus sauvages tandis que des titres comme « The Justice Of Suffering » avec de magnifiques lignes de voix sont plus mélancoliques.
Les mélodies de cet albums sont fabuleuses, la voix alterne les parties de voix d’outre tombe de Mikko et de superbes voix claires de Jonas Renkse de « Katatonia » et de Tomi Joutsen d’« Amorphis », invités sur l’album, qui forcement aident à la comparaison avec Katatonia. Des parties féminines sont également présentes sur certains passages.
Les guitares sont d’une lourdeur incroyable et on sent la souffrance et le désespoir. Les lignes de clavier sont belles et pleines de tristesse, ce dernier apporte un coté somptueux et parfois très symphonique. Les sons de cordes utilisés sont d’une grande qualité. Le jeu du batteur à l’égal de ses compagnons est tout a fait approprié, ses parties vont parfaitement pour la musique du groupe. Je ne peux pas parler de l’artwork, il n’est apparemment pas arrêté.

Retenez vos larmes lors de l’écoute et laissez vous imprégner par l’atmosphère de « Hope », une pièce sublime de Doom et un album majestueux que vous vous devez de posséder si vous aimer le style, vous ne ressortirez pas intact à son écoute.

Un groupe bientôt culte c’est sûr.