CHRONIQUES D'ALBUMS




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HACRIDE
Amoeba [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 52.21 - Style : Death Métal Original
Informations :
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Contact label : http://www.listenable.net
Contact groupe : http://www.hacride.com http://www.myspace.com/hacride
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 05 février 2007 - Chroniqueur :
 

Diversité et ouverture musicale, tels sont les maîtres mots d’Hacride pour ce deuxième album. En effet, loin de se cantonner à un style, Hacride nous propose une alchimie entre toutes leurs influences et elles sont nombreuses. Le premier album, avait reçu des éloges de la presse et leur avait valu d’être signé chez Listenable avec des groupes prestigieux comme Gojira, Scarve, Mors Principium Est, pour ne citer qu’eux. Cet album est celui qui devrait les installer sur le devant de la scène française.

Hacride arrive à proposer de l’originalité et pas qu’un peu, puisque la musique transpire de toutes ces influences qu’a le groupe et qui vont du métal au flamenco, en passant par le jazz, sans jamais rien copier. Ce qui frappe aussi avec « Amoeba » c’est la maturité de l’album, il aura fallu deux ans pour le réaliser et ça se ressent dans la musique. Le style n’est même pas définissable, tellement il a d’éléments. Hacride arrive à proposer un résultat homogène et on ne se retrouve pas avec un enchaînement de parties différentes les unes des autres mais avec un bon mélange de tout. Le groupe tel un trou noir absorbe ce qu’il aime et le renvoi en un tout cohérent. On a donc par moment des parties acoustiques teintés flamenco qui terminent sur des riffs Death métal violents et techniques à la Gojira, une touche Meshuggah, avec un coté groovy à la Trepalium et pour groover, ça groove, le jeu du batteur est vraiment excellentissime, un grand feeling et un coté un peu jazzy associé à la brutalité et la vitesse. Il passe de parties ultra rythmées et techniques à des blast monstrueux de vitesse et de précision.

Les compositions sans jamais être démonstratives pour épater, avec des parties du style « regarde mes doigts, on les vois, on les vois plus » (malgré des passages assez hallucinants tout de même), sont particulièrement alambiqués, d’une grande complexité et résolument modernes. Les riffs de guitares sont assez recherchés et pleins de feeling, il y a toujours la petite montée ou la petite harmonique qui fait la différence. La basse n’est pas non plus en reste et on entend parfaitement ses parties qui sont vraiment intéressantes et apportent beaucoup. L’utilisation des samples a bénéficié d’un gros travail, puisque l’on n’y fait pas forcement attention, mais ça joue énormément sur les ambiances et l’on se surprend à découvrir des choses à chaque nouvelle écoute.
Autre signe de cette diversité, le morceau « Zambra », reprise du groupe espagnol de flamenco « Ojos De Brujo », qui apparaît en plein milieu de l’album et même si ça surprend de prime abord, ça ne choque pas quand on a compris l’approche musicale et la grande liberté dans laquelle Hacride s’est installé musicalement. La reprise est plutôt impressionnante, le mélange pour le moins étonnant mais que c’est bon. C’est à mon sens un des meilleurs morceaux de l’album, même si j’ai du mal à en trouver significativement de moins bons que d’autres.

C’est Frank Hueso l’ingé son du groupe en live, qui s’est occupé du son sur l’album et vu le temps passé en studio et pour le mixage, vous vous doutez que la production de l’album est monstrueuse, j’ai été surpris par la puissance des guitares. Il y a aussi un énorme travail de mix, car tout et même les plus petites nuances, est audible.
L’Artwork et la musique d’Amoeba sont basés sur le concept de l’amibe, « cette substance organique qui se nourri de tout et meurt en se divisant», pour reprendre les mots d’Adrien, le guitariste. Le visuel qui représente l’amibe est magnifique, c’est un très bel objet.

Amoeba est typiquement l’album qu’on aime de plus en plus à chaque écoute et que l’on redécouvre à chaque fois tellement il est riche. Les musiciens sont tous excellents et tout est bien joué, pas un seul d’entre eux n’est en dessous. Encore un groupe qui démontre la grande qualité de la scène française malgré ses trop nombreux détracteurs et saluons cette originalité parmi toutes les productions aseptisées que l’ont peut nous proposer.








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