Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe allemand, celui-ci a sorti le premier album en 2002 dans l’indifférence la plus totale, puis les allemands ont sorti un premier "opus concept" concernant les vikings, et nous proposent aujourd’hui un second volume de leur histoire nordique avec les drakkars et compagnie. Cela serait bien banal si je ne complétais pas avec le fait que dans leurs rangs les sieurs Uwe Lulis et Tommy Göttlich ( ex grave digger ) officient. Grave digger qui navigue tant bien que mal actuellement, et REBELLION qui se sent pousser des ailes, mais qu’ont-ils donc bien pu manger …

Cet album est franchement convaincant, autant tuer le suspense et vous dire de vous procurer cet album au plus vite… Pourquoi ? Et bien si sommeille en vous une âme de heavy metal guerrier et adepte de mythologie nordique et d’aventures viking, vous devriez déjà saliver. Mais si en plus vous aimez les chevauchées épiques et que vous aimiez le style à Grave digger, vous allez succomber. Ici tout est réuni pour que vous passiez un très agréable moment d’évasion avec un heavy metal ouvert et qui ne laisse aucun répit tant tout est plutôt rapide et sans faille. Le chant est clair comme il se doit sans être trop aigu ( malgré des cœurs ou des échos plis aigus en arrière plan ) . Simone Wenzel assure à la guitare et les ex Grave digger n’ont jamais été aussi bons que sur cet album. Assez peu de solos, le groupe a plus misé sur une bonne rythmique, des cavalcades et un tempo rapide pour nous emballer, et c’est la pari gagnant. Maintenant j’entends déjà les râleurs qui vont dire que c’est du déjà vu et que rien de neuf n’apparait ici, certes mais allez trouver de l’originalité dans le heavy metal alors que tout ( ou presque ? ) a déjà été vu et revu…cela n’empêche pas la qualité et rien que le fait de passer un agréable moment en compagnie de ces vikings allemands suffit à nous satisfaire.

Pour les fans de heavy speed et de chevauchées fantastiques, cet album est à posséder au plus vite, pour ceux qui ne supportent pas le genre, inutile d’aller plus loin …