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NIGHTSHADE
Perpetual Suffering [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 20.40 - Style : Black Deathcore
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : Http://nightshade.groupe.free.fr Http://www.myspace.com/nightshadegroupes
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 mars 2007 - Chroniqueur :
 

Nightshade est un groupe Brestois de 4 trublions hissant bien haut une bannière sur laquelle est peinte la mention "Black Deathcore". Le style serait donc un mélange entre Black, Death et relents coreux...Ca laisse curieux. On se penche donc sur le visuel pour en savoir plus (en tout cas c'est ce que j'ai fait). La première chose que je me suis dit, c'est que ce groupe a envie d'attirer l'auditeur avec son emballage. Beau logo, le packaging est de bonne qualité, mais...la pochette s'avère moche.
Désolé, c'est peut-être une question de goût, mais le coup du dessin passé sous le pinceau de Photoshop, je trouve ça dur à digérer. La photo, rien de mieux, on aura beau dire...

Enfin bref, passons, que vois-je ensuite! Les bougres sont endorsés par Moser Custom Shop, (Neal Moser, designer des BC Rich), ZE luthier des temps modernes, et Laboga, ZE marque d'amplification Polonaise (Behemoth pour ne citer qu'eux). Alors là de suite, je me dis : mais merde, ils doivent être sacrément costauds ces mecs-là ! M'attendant à une déferlante musclée, je m'empresse d'enfourner le CD dans le lecteur affamé. Commence alors une intro bien psychotique, classique mais efficace, qui fait monter l'attente à n'en plus pouvoir...On attend la claque, le coup de poing magistral...Et là, grosse déception. Premièrement, quand on veut démarrer direct après une intro, on ne met pas de blancs à la fin de celle-ci, sauf si l'effet soufflé raté est volontaire. Et deuxièmement, on fait en sorte que le volume sonore des morceaux ne soit pas inférieur à celui de l'intro, sinon bonjour la retombée.

J'ai d'abord cru à un faux départ, mais ça avait bel et bien commencé. Mais au-delà de ces problèmes de mix, parlons du contenu. La voix est une espèce de growl Grindeux ultra-inaudible, alternée parfois avec un râle plus aigu encore moins audible, pour ne pas dire inexistant. Les lignes de chant restent les mêmes tout au long du CD, pas de variations, plus mornes qu'un désert aplati. Les guitares s'avèrent assez plates également, les riffs sans grandes variations...Le mélange est là oui, mais on a du mal à vraiment y trouver une ouverture de styles, car les variations sont inexistantes au-delà de ça.
Une batterie classique, qui tape sur tous les temps, mais assez ennuyeuse sur la fin avec ses cymbales sans profondeur et sur-mixées, et un son couvert, presque bâché. On a même des passages, comme sur la fin de "Before", où la batterie mange carrément le reste. Quand à la basse, je suppose que c'est le vrombissement qui enveloppe le tout.
Des décalages, des passages très fouillis, j'ai vraiment eu du mal à écouter le réel contenu à vrai dire. Et quand je l'ai fait, je n'y ai vu que des riffs jamais franchement impliqués dans une ambiance particulière, toujours oscillant entre divers relents Thrash, brutaux et core, sans vraiment aller jusqu'au bout. Le jeu, du début à la fin, ne possède aucune pointe d'originalité flagrante. Alors certes, sur scène, sa simplicité très rythmique doit sûrement faire mal au cou (sans mauvais jeu de mots), mais ce CD est malheureusement trop plat à mon goût.

Quelques passages sont intéressants, comme l'intro de "Perpetual Suffering" (sons samplés donc de bonne facture), ou l'attaque de "Angels Of Darkness" qui marque un début de variations, mais les riffs en mid-tempo, par exemple, qui pourraient déboiter totalement, sont engloutis par tout le reste et la boucle linéaire décrite par les morceaux et le son.
Je n'ai toujours pas compris l'engouement qu'on peut témoigner à un support si hasardeux. Il faut savoir mettre les sous dans la production et pas dans le look de la guitare, mais ce n'est que mon avis bien sûr.








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