CHRONIQUES D'ALBUMS




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IMPERIA
Queen Of Light [ 2007 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 68.30 - Style : Metal Gothique/Symphonique
Informations :avec Helena Michaelsen (ex-Trail of Tears, Angel)
Interview :
Contact label : http://www.massacre-records.com
Contact groupe : http://www.helena-michaelsen.com http://www.myspace.com/imperiaband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 avril 2007 - Chroniqueur : ORPHANAGE
 

Encore un ! De ceux-là, depuis l’avènement de Nightwish, on en a bouffé, et rebouffé ! Bref, vous aurez compris qu’Imperia est un groupe de Metal Symphonique ! Cela dit, rien qu’à observer l’artwork, le nom du groupe et de l’album, on aurait quand même pu bien s’en douter ! Le groupe ne fait pas trop de mystères sur l’univers qui l’attire, et on se doute bien que le contenu du disque est épique, mélodique, puissant et ambiancé ! Quels bons pressentiments !

La première piste n’est pourtant pas spécialement enthousiasmante…mais elle permet de prendre ses marques avec Imperia, comme si cela était vraiment nécessaire. Son Metal est certes symphonique et très orchestré, il n’en demeure pas moins très Heavy. La texture des guitares est résolument axée Heavy/Thrash, en cela on pense plus à Nightwish période « Once » qu’à Within Temptation période « The Silent Force ». Mais attention, la musique d’Imperia n’en est pas pour autant du Thrash ! Qu’on se le dise : la mixture mise sur une production en béton insistant sur tous les aspects de la personnalité du combo – dichotomie Metallique et Gothico-Symphonique –, et le tout reste vraiment abordable ! On a droit à nos petites ballades qu’on aime bien écouter en cachette (« Broken Wings », pour l’exemple, est particulièrement réussie), les refrains fédérateurs soutenus par une rythmique Power/Speed du meilleur effet (« Mirror »), les passages symphoniques solennels (« Abyssum »), bref, une certaine diversité au sein d’un album à la fois homogène et structuré avec sens de l’aération.

Pourtant, le Metal Symphonique reste un genre très connoté où il est très difficile d’être original. Et Imperia ne l’est pas. Certainement pas, même ! C’est vrai : même Nightwish, qui a porté le genre à son apogée avec « Once », variait entre un Metal Sympho musclé et des ballades richement orchestrées : ce n’est donc pas révolutionnaire de parvenir à varier les plaisirs en restant dans le même univers. Mais Imperia est un bon élève. Non seulement, les compositions pourront prendre une superbe dimension sur scène grâce à leur énergie et au charisme vocal (et physique, mais là, on s’égare…) impressionnant de la chanteuse, mais le groupe parvient en plus à ne pas être trop scolaire. On repère ça et là des passages incroyablement inspirés et intenses qui permettent de dire franchement qu’Imperia a quelque chose de plus. Que ce soit des breaks atmo particulièrement émouvants, des soli merveilleusement écrits ou même des passages où toutes les pistes instrumentales et vocales se marient parfaitement bien, on sent une étincelle, une sincérité, un but que le groupe a voulu atteindre à tout prix, en employant les grands moyens. Helena Michaelsen, elle, a toutes les qualités pour ce genre musical (elle l’avait néanmoins déjà prouvé avec son projet Angel et le premier album d’Imperia sorti en 2004) : elle maîtrise parfaitement le chant lyrique, mais elle ne le fait intervenir que ponctuellement pour ne pas fatiguer l’auditeur ou tomber dans la démonstration. Elle use d’un chant tour à tour doux (Sharon) et puissant (Floor), d’une justesse irréprochable et jouissant d’un engagement réjouissant à l’écoute.

Aussi serait-il dommage, pour les fans de Metal Gothique et de Metal Symphonique, de passer à côté d’un album qui sort un peu de l’ordinaire (pour que je dise ça d’un tel disque, il en faut, croyez-moi !), sans pour autant révolutionner. Très bien fait, foncièrement efficace mais tout de même rempli d’émotions et de sentiments vrais et nouveaux, « Queen Of Light » est probablement l’une des meilleures acquisitions possibles en matière de Metal Lyrique en cette année 2007. Au pire, en attendant les prochains Nightwish et Epica !








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